L'Abkhazie accuse la Géorgie de piraterie et fait appel à l'ONU et à l'UE

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A la suite de la troisième capture par la Géorgie de navires se dirigeant de Turquie en Abkhazie, le président abkhaz Sergueï Bagapch a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU et à l'Union européenne, ainsi qu'au président français Nicolas Sarkozy de donner une évaluation adéquate du comportement de Tbilissi.

SOUKHOUMI, 18 août - RIA Novosti. A la suite de la troisième capture par la Géorgie de navires se dirigeant de Turquie en Abkhazie, le président abkhaz Sergueï Bagapch a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU et à l'Union européenne, ainsi qu'au président français Nicolas Sarkozy de donner une évaluation adéquate du comportement de Tbilissi.

"Le 16 août dernier, les gardes-côtes géorgiens ont une nouvelle fois arraisonné un bateau de commerce se dirigeant en Abkhazie de Turquie. Un pétrolier battant pavillon turc faisant route vers le port de Soukhoumi a été arrêté dans les eaux neutres et remorqué dans le port géorgien de Poti. C'est déjà le troisième cas de piraterie géorgienne dans le courant de cette année", est-il indiqué dans la déclaration de M.Bagapch, publiée mardi.

Le président abkhaz accuse les autorités géorgiennes de déstabiliser la situation dans la région et d'"user de toutes les méthodes de pression économique et politique sur l'Abkhazie".

"Les autorités géorgiennes n'hésitent même pas à recourir à des attaques terroristes. Un attentat a été perpétré par les services spéciaux de Géorgie le 12 août dernier dans la ville de Gagra (en Abkhazie) et a coûté la vie à deux personnes", a déclaré M.Bagapch.

"L'Abkhazie a placé de grands espoirs dans le plan Medvedev-Sarkozy du 12 août et du 8 septembre 2008, dans les Consultations de Genève sur la sécurité et la stabilité en Transcaucasie, ainsi que dans le mécanisme à cinq de prévention et d'enquête des incidents à la frontière entre l'Abkhazie et la Géorgie", dit le document.

Quoi qu'il en soit, a poursuivi le président d'Abkhazie, le comportement provocateur de Tbilissi et le silence de la communauté internationale, notamment de l'Union européenne, "nous poussent à remettre en doute l'efficacité de ces mécanismes".

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