"La Chine est pour l'Iran un pays très important qui peut produire de l'uranium enrichi. Si la partie chinoise est prête à négocier sur les livraisons d'uranium enrichi, l'Iran sera disposé à coopérer", a dit M. Mottaki.
Evoquant le bloc d'initiatives de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur les livraisons d'uranium pour le réacteur de recherches de Téhéran, le ministre a annoncé que "ce bloc était actuellement examiné et que Téhéran donnerait prochainement sa réponse".
Le 21 octobre le directeur général de l'AIEA Mohammed ElBaradei a fait savoir qu'il avait remis les initiatives de l'AIEA aux représentants de l'Iran, de la France, de la Russie et des Etats-Unis.
Selon une source de RIA Novosti au sein de l'AIEA, ces initiatives prévoient l'utilisation, en qualité de matière première pour la fabrication du combustible, de 1.200 kilos d'uranium faiblement enrichi provenant du site de Natanz. Cet uranium sera envoyé en Russie pour subir un enrichissement supplémentaire avant d'être réexpédié en France qui en fabriquera des barres de combustible.
La Russie, la France et les Etats-Unis ont déjà approuvé les propositions de l'AIEA.