Nucléaire iranien: pas de réponse positive de la part de Téhéran (AIEA)

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Téhéran n'a pas donné de "réponse positive" à la proposition de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) prévoyant l'enrichissement poussé de 70% de l'uranium iranien à l'étranger, selon une source étrangère se référant aux Six médiateurs sur le dossier iranien.

Téhéran n'a pas donné de "réponse positive" à la proposition de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) prévoyant l'enrichissement poussé de 70% de l'uranium iranien à l'étranger, selon une source étrangère se référant aux Six médiateurs sur le dossier iranien.

"Téhéran n'a pas donné de réponse positive à la proposition de l'AIEA concernant le réacteur de recherche de Téhéran", a déclaré au terme d'une rencontre des Six le directeur général pour les relations extérieures du secrétariat du Conseil de l'UE Robert Cooper.

Les représentants des Six médiateurs internationaux pour le dossier nucléaire iranien se sont réunis vendredi à Bruxelles. Cette rencontre extraordinaire des Six (Russie, Etats-Unis, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) s'imposait suite au rejet par Téhéran des propositions de l'AIEA prévoyant l'enrichissement poussé de 70% de l'uranium iranien à l'étranger.

Le 21 octobre à Vienne, l'AIEA avait proposé, en présence de l'Iran, de la France, de la Russie et des Etats-Unis, d'expatrier environ 70% de l'uranium faiblement enrichi appartenant à la République islamique en vue de son traitement ultérieur en Russie et de la fabrication de barres de combustible pour le réacteur de recherche de Téhéran. Le 23 octobre, Moscou, Paris et Washington avaient fait savoir qu'ils approuvaient les propositions de l'AIEA.

Suite au rejet par l'Iran de la proposition des Six de transmettre l'uranium à la Russie, le 6 novembre dernier le directeur de l'AIEA Mohammed el-Baradeï a avancé l'initiative de confier l'enrichissement poussé à un pays tiers - en l'occurrence la Turquie, pays avec lequel l'Iran entretient d'excellentes relations.

En vertu du nouveau projet, l'Iran enverra son uranium en Turquie afin d'y subir un enrichissement poussé de 900 kg de son uranium faiblement enrichi prélevés sur sa réserve estimée à 1.200 kg. Depuis la Turquie, la matière première sera expédiée en France qui fabriquera les barres de combustible pour la centrale, elles seront restituées à la partie turque qui les transmettra ensuite à l'Iran.

Selon les médias turcs, Téhéran pourrait accepter la proposition de l'AIEA.

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