Iran: une nouvelle conférence téléphonique à Six la semaine prochaine

S'abonner
Les Six médiateurs sur le dossier nucléaire iranien ont discuté de nouvelles sanctions contre l'Iran et ont convenues d'en reparler la semaine prochaine, a annoncé l'ambassadeur britannique à l'Onu Mark Lyall Grant.

Les Six médiateurs sur le dossier nucléaire iranien (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) ont discuté mercredi de nouvelles sanctions contre l'Iran et ont convenues d'en reparler la semaine prochaine, a annoncé l'ambassadeur britannique à l'Onu Mark Lyall Grant.

"Ils ont convenus d'avoir de nouvelles discussions sur toutes les  mesures possibles (d'influence sur l'Iran) au début de la semaine prochaine", a déclaré le diplomate devant les journalistes à New York.

Des diplomates haut placés des six pays médiateurs sur le dossier nucléaire iranien ont examiné mercredi par téléphone les propositions américaines concernant le nouveau projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu prévoyant des sanctions contre Téhéran.

Jusqu'à présent le représentant chinois avait refusé d'examiner les propositions de sanctions.

Les Etats-Unis et d'autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert du programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran rejette ces accusations, affirmant que ses recherches nucléaires ont pour seul but de satisfaire les besoins du pays en électricité.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a déjà adopté cinq résolutions, dont trois assorties de sanctions, pour tenter de convaincre l'Iran de suspendre ses activités nucléaires sensibles, notamment l'enrichissement de l'uranium.

Les contacts concernant les nouvelles sanctions contre l'Iran ne s'exercent en attendant qu'entre les capitales, le travail au sein du Conseil de sécurité de l'Onu n'ayant pas démarré.

Formulée par Washington et activement soutenue par Londres et Paris, l'idée de nouvelles sanctions contre Téhéran ne trouve pas d'écho favorable à Moscou ni à Pékin. La Russie a déclaré à plusieurs reprises que cette mesure ne constituait pas la meilleure solution du problème, mais a convenu qu'elle pourrait s'avérer inévitable à un certain point.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала