L’« HUMANISME » ENTRE EN CONTRADICTION AVEC LES RESOLUTIONS DE L’ONU

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L’OTAN a réussi à étonner Moscou, notamment le directeur du Service fédéral pour le narcocontrôle. Selon Victor Ivanov, l’alliance a décliné l’initiative russe de détruire les plantations de pavot à opium en Afghanistan.
L’OTAN a réussi à étonner Moscou, notamment le directeur du Service fédéral pour le narcocontrôle. Selon Victor Ivanov, l’alliance a décliné l’initiative russe de détruire les plantations de pavot à opium en Afghanistan.
Le Service fédéral russe pour le narcocontrôle a lancé à la séance du Conseil Russie-OTAN à Bruxelles l’initiative de fonder un groupe conjoint avec l’alliance pour adopter une attitude commune envers le règlement du problème du narcotrafic depuis l’Afghanistan. Au micro Victor Ivanov.
Les conditions sont réunies aujourd’hui pour détruire ces plantations sans obstacles de la part des Taliban. Une telle opération sera meilleur marché que les persécutions dans des dizaines de pays.
Le porte-parole de l’OTAN James Appathurai a déclaré, quant à lui, que l’alliance prenait conscience de la préoccupation de la Russie par la menace émanant d’Afghanistan mais déclinait l’appel de Moscou à détruire les plantations de pavot à opium dans ce pays. L’alliance refuse de priver le peuple du pays des plus pauvres de « l’unique source de moyens ».
La logique de ce souci touchant des pauvres prescrit, par contre, l’extension des superficies de plantations, a dit avec amertume Victor Ivanov. Un tel « humanisme » n’a rien à voir avec la résolution de l’ONU engageant tous les pays membres à détruire les plantations de pavot à opium. Au micro l’expert Igor Khokhlov.
Il faut réunir les conditions pour une lutte organisée contre le narcotrafic. Premièrement, les autorités respectées impensables en Afghanistan dans un avenir prévisible. Deuxièmement, il faut prendre conscience du fait que le narcotrafic met en cause la sécurité internationale. Or, les Américains qui ne sont pas préoccupés à ce sujet jouent le rôle principal en Afghanistan. Ils craignent plutôt les stupéfiants boliviens et colombiens.
Il est toujours possible de faire les responsables de l’OTAN changer d’opinion. Les chefs des diplomaties entendent adopter une déclaration spéciale sur l’Afghanistan qui reflètera sans aucun doute les initiatives russes dans la lutte contre la dissémination des stupéfiants.
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