PO: la politique d'Israël dangereuse pour la paix (Damas)

© Sputnik . Sergei Guneyev / Accéder à la base multimédiaLe président syrien Bachar al-Assad
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La politique poursuivie par Israël dans les territoires palestiniens occupés et son refus d'accepter les conditions de paix représentent un danger pour la région, a déclaré le président syrien Bachar al-Assad.

La politique poursuivie par Israël dans les territoires palestiniens occupés et son refus d'accepter les conditions de paix représentent un danger pour la région, a déclaré jeudi à Damas le président syrien Bachar al-Assad, rapporte l'agence SANA.

M.Assad s'en est entretenu avec le sénateur américain John Kerry, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain et ex-candidat démocrate à la Maison Blanche, actuellement en tournée au Proche-Orient.

M.Kerry est venu dans la région pour essayer de "faire  bouger du point mort le processus de paix (au Proche-Orient) sur son principal volet palestino-israélien".

Pour sa part, le président syrien a réaffirmé la disposition de Damas à poursuivre la recherche de voies à emprunter pour parvenir à la paix dans la région. Il a insisté sur "l'importance des efforts des Etats-Unis dans le soutien du rôle de la Turquie dans le processus de paix au Proche-Orient".

La Syrie et Israël avaient engagé en mai 2008 des négociations de paix indirectes par le biais de la Turquie, mais celles-ci avaient été interrompues après l'offensive militaire israélienne dans la bande de Gaza.

Selon le sénateur américain, l'engagement de la Syrie en faveur de la paix au Proche-Orient est une "priorité" pour Washington car Damas est un "acteur essentiel" pour aboutir à la paix et à la stabilité dans la région.

La visite de M.Kerry en Syrie fait suite à celles de hauts responsables américains qui se sont multipliées depuis l'élection de Barack Obama.

Le processus de paix au Proche-Orient est au point mort depuis plus d'un an en dépit des efforts de la communauté internationale, Etats-Unis en tête, visant à le relancer. Le contentieux de la colonisation constitue la principale pierre d'achoppement à la reprise des négociations.

Les Palestiniens conditionnent leur retour à la table des négociations à un arrêt total de l'extension des implantations juives en Cisjordanie (dont Jérusalem-Est,  annexée en juin 1967).

Israël s'y refuse, ne proposant qu'un gel partiel de la construction. Le gouvernement de l'Etat hébreu, dirigé par Benjamin Netanyahu, insiste sur la reprise sans préalable du dialogue avec les Palestiniens, mais ne propose qu'une suspension temporaire et partielle de la colonisation.

L'annonce de la construction de 1.600 habitations pour des colons juifs à Jérusalem-Est a aggravé les relations entre Washington et l'Etat hébreu, en torpillant les tentatives des Etats-Unis pour ranimer le processus de paix au Proche-Orient.

Les Palestiniens sont revenus sur leur décision de reprendre les négociations, en réclamant le gel de toute activité de colonisation à Jérusalem-Est.

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