FAITS DIVERS ET SOCIETE

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Au sommaire de cette édition : Conservons la planète ensemble D'Helsinki à Madrid : l'Europe fait

Au sommaire de cette édition :

Conservons la planète ensemble
D'Helsinki à Madrid : l'Europe fait connaissance avec la Touva
Il faut assainir les fleuves russes
La Rada suprême craint que le russe n'évince l'ukrainien

Nous vous invitons à écouter la rubrique « Faits et société »

Conservons la planète ensemble

« Une heure de la Terre », une manifestation invitant à économiser l'énergie et d'autres ressources naturelles se déroulera le 27 mars dans le monde entier. Les écologistes proposent de débrancher à 20.30 (heure locale) tous les appareils électriques. 72 pays ont déjà confirmé leur participation. Le Fonds mondial pour la nature sauvage a annoncé pour la première fois cette année le concours des spots consacrés aux sujets écologiques.

Une heure de la Terre a été célébrée en 2007 en Australie. « Les partisans du mode de vie écologique ont voulu démontrer qu'en débranchant l'électricité pour une heure ne fut-ce que dans un pays, il est possible de faire du bien à l'échelle planétaire », dit la secrétaire de presse du Fonds mondial pour la nature sauvage Ekaterina Levitskaïa.
Nous exhortons les gens à atténuer l'effet nuisible exercé par tout un chacun sur l'environnement. Changer vos habitudes en commençant du plus simple : de l'économie de l'électricité, c'est pour ça que nous vous invitons à la débrancher pour une heure. « Une heure de la Terre est un manifeste permettant aux gens d'exprimer leur position.
Il existe un calculateur spécial sur le site du Fonds, raconte Ekaterina Levitskaïa permettant à évaluer l'effet personnel exercé sur la nature. Les gaspilleurs auront besoin de ressources de plusieurs planètes. Or, la Terre est unique pour tous et il faut économiser les ressources pour qu'elles suffisent pour tout le monde. Le Concours international ouvert des spots est organisé pour ceux qui sont préoccupés à ce sujet. Les participants doivent présenter pendant 30 secondes une idée originale utile pour la planète. « Le gagnant méritera le prix de 500 dollars », dit la secrétaire de presse du Fonds mondial pour la nature sauvage Ekaterina Levitskaïa.
Ces spots seront utilisés dans les manifestations ultérieures. Le meilleur sera projeté comme un spot d'une Heure de la Terre et un spot - pendant une semaine sur les panneaux publicitaires à Moscou.
Les spots en russe et en anglais ont été reçus avant le 20 mars. Le jury regroupe les représentants du Fonds mondial de la nature et les experts du portail Cyberbrothers. Les gagnants sont annoncés le 22 mars. Et le 27 mars, si vous n'êtes pas indifférents aux changements climatiques sur Terre, ayez la bonté de débrancher l'électricité pour une heure.

D'Helsinki à Madrid : l'Europe fait connaissance avec la Touva

L'Europe s'initie à la culture originale de la Touva. Les présentations de cette région russe se sont déroulées à Helsinki, à Varsovie, à Vienne, à Bruxelles et à Berlin. Ensuite les Parisiens découvriront pour eux la Touva. Les tournées se termineront le 27 mars à Madrid. Ensuite la délégation touvine reviendra à Paris où elle se produira devant les représentants de l'UNESCO.
La Touva est située au centre de l'Asie. L'obélisque érigé à Kyzyl, capitale de la république, le confirme. Cette région russe dans le Sud de la Sibérie orientale est connue à l'étranger depuis les années 1980 grâce au chant de gorge, ou l'hoomey. L'ensemble touvain « Hogjoumtchou » présente à l'étranger ce phénomène vocal lorsqu'un homme devient un orchestre.
Le chant de gorge touvain a ceci de particulier que les interprètes chantent en s'appuyant sur la poitrine qui devient une sorte de résonateur. L'imitation des sons de la nature est à l'origine de ce mode ancien d'entretien de l'homme avec la nature. Les Européens ravis disent qu'en écoutant ce chant original ils se sentent partie intégrante de la nature.
Les chanteurs de gorge touvains jouissent ces dernières années d'une popularité sans précédent en Occident. L'hoomey est notre carte de visite dans le monde entier, dit le leader de la république Cholban Kara-ool :
En septembre 2007 le prince de Monaco Albert II et Vladimir Poutine ont visité la Touva. Le prince Albert a dit qu'il voyait tous les mois les Touvains chanter sur toutes les scènes de Monaco. Il en est vraiment ainsi. Le chant de gorge est aujourd'hui à la mode dans le monde entier.
Plusieurs Européens ont souhaité apprendre ce chant. Les masters donnés par les musiciens ont fait salle comble.
Les concerts des artistes touvains ont eu l'immense succès. Plusieurs numéros ont été bissés. Le public a admiré les danses touvines interprétées par les jeunes membres de l'ensemble « Edeguei ». Des chamans ont dansé accompagnés du tambour en peau de chèvre en célébrant le rite « L'esprit de l'ours » pour avoir de la veine et s'inspirer.
Les expositions très intéressantes sont présentées dans sept villes européennes. Les visiteurs de l'exposition « L'archéologie du tertre Arjann-2 scythe » auront la possibilité de voir un couple royal scythe découvert en été 2001. Les bijoux en or : les chefs d'œuvres du style animal découverts pendant les fouilles ont suscité un vif intérêt en Europe.

Il faut assainir les fleuves russes

Le 22 mars est la Journée mondiale des ressources hydriques. Il convient de rappeler la nécessité de protéger notre richesse essentielle : l'eau. Sa composition a foncièrement changé ces 10-15 ans. Selon les écologistes, 19% de l'eau douce ne peuvent pas être utilisés et un pour cent seulement n'exige pas l'épuration. Les fleuves du monde sont en danger vu la menace de dessèchement et de pollution. D'après les pronostics des experts, plusieurs pays seulement ne ressentiront pas d'ici le milieu du 21ème siècle de déficit d'eau potable. Cela concerne, notamment, la Russie disposant d'importantes ressources hydriques. Cependant, la situation dans leur protection est plutôt défavorable.
Selon les chercheurs, à la différence de la plupart des fleuves du monde où le niveau de l'eau est en baisse catastrophique, le déversement annuel de la plupart des fleuves russes augmente. C'est une tendance qui porte à l'optimisme. Or, les milieux publics russes se montrent préoccupés par l'écologie des fleuves.
La Volga, le fleuve le plus grand fleuve européen, est non moins importante pour la Russie que le Rhein pour l'Allemagne ou le Mississipi pour les Etats-Unis. 40% des habitants du pays vivent dans le bassin de la Volga. Plus de 70% du trafic marchand des transports fluviaux et la moitié du poisson pêché en rivière reviennent pour la part de la Volga et de ses affluents.
Plus de 120 grands centres hydroénergétiques avec des digues, des réservoirs d'eau et des canaux sont aménagés au bord de la Volga. Les milieux publics sont préoccupés par leur effet sur l'état des fleuves. La Volga est considérée souvent comme une cascade de plans d'eau dans lesquels affluent les eaux polluées de multiples entreprises industrielles. Le fond est couvert de vase, la qualité de l'eau se détériore, le poisson, la faune et la flore côtières sont endommagés.
Les défenseurs radicaux du fleuve proposent de démonter les barrages, de vider les réservoirs d'eau du bassin de la Volga et de faire renaître le fleuve du 19ème siècle. Cette initiative a été avancée récemment à la séance du Conseil écologique suprême de la Douma d'Etat russe. Au micro le président du sous-comité des ressources hydriques le député Alexandre Ichtchenko :
Cette opinion est, à mon avis, absurde. L'écosystème de la région de la Volga s'est adapté aux nouvelles conditions. 40 millions de KWH d'électricité sont fournis tous les ans par les centrales hydrauliques. Une variante alternative : elle devrait être produite aux centrales thermiques et nucléaires. Il faudra utiliser des millions de tonnes de combustibles. Il est peu probable que dans ce cas la situation écologique s'améliore. La destruction de la cascade de la Volga et de la Kama détériorera sans aucun doute le système stable des transports. La cascade relie 37 régions du pays. 60 millions de tonnes de cargaisons devront être transportés par chemin de fer ou en camions. Cela se répercutera également sur notre environnement.
Que faire ? Il est possible de régler les problèmes écologiques de la Volga et d'autres fleuves russes en appliquant le programme fédéral « Eau pure » élaboré par le parti « Russie unie ». Au micro Alexandre Ichtchenko :
Pour y parvenir il faut moderniser le système d'épuration de l'eau. Il est impossible de réaliser ces tâches sans assurer la propreté des réservoirs d'eau.
La stratégie russe d'ici 2020 suppose de rendre 2,5 fois plus efficace l'exploitation des ressources hydriques. 60% des investissements dans le programme seront accordés du budget. Il est prévu de multiplier par six dans les années à venir les paiements des entreprises dépassant les normes de la pollution de l'eau. Les amendes dures rendront désavantageux l'emploi des technologies et de l'équipement désuets. Le problème du démontage des installations hydrotechniques dépassées est lui aussi à l'ordre du jour. La modernisation du système de gestion et de protection des ressources hydriques contribuera à assainir les fleuves russes.

La Rada suprême craint que le russe n'évince l'ukrainien

Il est possible que la langue russe évince l'ukrainien en Ukraine ce qui rend perplexe le président de la Rada Vladimir Litvine. Cette déclaration pour une large part infondée fait penser à une provocation. Un politicien fait une révérence aux russophobes qui sont assez nombreux en Ukraine.
Selon Vladimir Litvine, la langue russe est plus compétitive que l'Ukrainien. C'est pour ça que si le russe est reconnu la deuxième langue d'Etat, il pourra évincé l'ukrainien même du secteur public. Le directeur du Centre d'études politiques de Kiev Mikhaïl Pogrebinski a indiqué dans une interview à la Voix de la Russie qu'en théorie ces craintes étaient bien fondées :
Si le russe était la deuxième langue d'Etat, l'ukrainien aurait été moins largement utilisé et moins populaire. C'est une langue plus faible reflétant une culture moins puissante.
Dans le même temps, le moment choisi par le président de la Rada pour faire une telle déclaration rend perplexe.
Les droits des millions de russophones sont lésés. C'est là l'essentiel. La politique visant à évincer la langue russe de tous les domaines a été poursuivie pendant cinq ans. Il importe de protéger les droits des russophones. D'autant plus que le président élu a pris des engagements en la matière.
La langue russe a constitué le problème clé dans le programme électoral de Victor Ianoukovitch. Il a promis de consolider le statut de la langue russe, notamment dans les médias. Les restrictions introduites ces dernières années n'ont pas été soutenues par les Ukrainiens. Cela est parfaitement logique, la moitié des habitants parlant russe et la moitié le considérant comme une langue maternelle. Ianoukovitch a plus d'une fois signalé les mécomptes de l'administration précédente dans la politique linguistique de l'Etat ce qui a lésé les droits des russophones et d'autres minorités.
Le parlement a décidé de corriger certaines erreurs. La Rada entend réviser l'instruction donnée en 2007 concernant la traduction obligatoire des films en ukrainien. Les habitants du pays n'ont pas eu la possibilité de voir ces deux dernières années près de 150 films connus. Qui plus est, près d'une trentaine de salles de cinéma ont été fermées car il était interdit de projeter les films en russe même avec des sous-titres ukrainiens.
Il est clair que ni le parlement ni le président n'entendent pas russifier artificiellement l'Ukraine et réviser d'urgence la Constitution du pays. Il faut adopter une attitude délicate envers les problèmes linguistiques.

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