Modernisation des gazoducs ukrainiens: une alternative à South Stream (Ianoukovitch)

© RIA Novosti . Grigory Vasilenko / Accéder à la base multimédiaLe président ukrainien Viktor Ianoukovitch
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Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a insisté sur la nécessité de moderniser le réseau national de transport de gaz, en augmentant sa capacité, à titre d'alternative au projet South Stream.

Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a insisté jeudi à Kiev sur la nécessité de moderniser le réseau national de transport de gaz, en augmentant sa capacité, à titre d'alternative au projet South Stream, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

"Il est nécessaire de moderniser les gazoducs de transport ukrainiens pour en augmenter le débit. (…) Nous le proposons à titre d'alternative à la construction de South Stream, car la pose de Nord Stream a déjà commencé en contournement de l'Ukraine", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.

Le projet de gazoduc South Stream doit relier la Russie à l'Europe centrale et méridionale sous les mers Noire et Adriatique et réduire la dépendance des acheteurs et fournisseurs de gaz envers les pays de transit, dont l'Ukraine et la Turquie. Le projet d'un coût de 25 milliards d'euros sera réalisé d'ici 2013.

Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a également défendu les accords sur la baisse des prix du gaz russe en échange du maintien de la flotte russe en Ukraine, signés la veille avec son homologue russe Dmitri Medvedev et critiqués par l'opposition pro-occidentale.

Par ailleurs, V.Ianoukovitch a fait savoir qu'au cours des "négociations difficiles" avec la Russie, une formule avait été trouvée pour que l'Ukraine conserve son réseau de transport de gaz.

"Il va sans dire qu'aux négociations, les Russes poursuivaient leurs propres intérêts, mais l'Ukraine ne cèdera jamais son réseau gazier à qui que ce soit", a souligné V.Ianoukovitch.
 
En mars 2009, le gouvernement de Ioulia Timochenko avait signé avec l'Union européenne une déclaration sur la modernisation des gazoducs de transport ukrainiens qui datent du début des années 1980. Ce document ignorait totalement la Russie, principal fournisseur de gaz pour les pipelines de transit ukrainiens.

Le nouveau gouvernement de Kiev s'est déclaré prêt à coopérer plus étroitement avec la Russie, notamment à créer un consortium conjoint dont le rôle sera de gérer l'acheminement du gaz vers l'Europe via le territoire ukrainien.

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