La Russie et la Chine : les sanctions du CS de l'ONU ne doivent pas « punir » l'Iran

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Les sanctions économiques « paralysantes » sur l'Iran sont exclues du projet de r

Les sanctions économiques « paralysantes »  sur l'Iran sont exclues du projet de résolution du CS de  l'ONU, le document prend en considération les corrections apportées par des membres non permanents du Conseil de Sécurité,  il est concentré sur les problèmes de la non-prolifération et confirme la volonté de procéder aux négociations avec l'Iran.  Le chef du Ministère des Affaires étrangères de   Russie Sergei Lavrov l'a communiqué   à la conférence de presse avec le collègue chinois   Yang  Jiechi à Pékin.

La situation autour du programme nucléaire de l'Iran s'est aggravée après que le 11 février,  le président de l'Iran Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que Téhéran avait  produit la première  partie de l'uranium enrichi jusqu'à 20 pour-cent et possédait   un  potentiel pour la production de l'uranium avec un degré de l'enrichissement plus élevé.  Il a    a démenti les accusations d'élaborer  l'arme nucléaire.  À présent,  les membres permanents et  non permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU  examinent le projet de résolution sur les sanctions supplémentaires possibles contre l'Iran.

Au dire de Sergei Lavrov, ce document  est fondé   sur la nécessité pour l'Iran  de  répondre à toutes les questions de la communauté internationale concernant son programme nucléaire. Au cas où Téhéran accomplira ses exigences, les sanctions du Conseil de Sécurité en ce qui le concerne   seront supprimées   et l'Iran recevra la possibilité de  bénéficier  de tous    les droits  que possèdent  les signataires du traité de  non-prolifération de l'arme nucléaire qui ne sont pas membres du club nucléaire. Mais pour cela,     Téhéran   devra  faire des pas  à la  rencontre, trouve l'orientaliste russe connu Vladimir Sotnikov.

L'Iran  doit  prouver  à la communauté mondiale que ses intentions dans l'activité nucléaire  sont exceptionnellement   paisibles. Pour le moment,   nous nous persuadions que l'Iran n'a pas répondu   à toutes les questions  posées par  l'AIEA et la communauté internationale.  Il n'a pas  fait disparaitre  la préoccupation au sujet des objectifs  de son  programme nucléaire.

Ayant évoqué    la  situation dans la Péninsule Coréenne, Sergei Lavrov a remarqué que la Russie et la Chine tenteraient de ne pas admettre  le  conflit à grande échelle entre Pyongyang et Séoul. Nous rappellerons que les relations entre la République Démocratique Populaire de Corée et la Corée du Sud se sont aggravées brutalement à cause du naufrage dans la  Jaune   de la corvette  sud-coréenne "Cheonan".  La Corée du Sud,  soutenue par les États-Unis et le Japon,   en avait  accusé   la Corée du Nord. À Pyongyang, on nie  l'implication dans cet  incident.  Sergei Lavrov   a rappelé que le côté russe,  en vue de l'établissement  des coupables dans cet accident,  avait  envoyé    en  Corée du Sud  un groupe d'experts  pour   contrôler les résultats de l'enquête  effectuée  par  une  commission internationale.  

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