Au cours de sa présidence au Conseil de sécurité des Nations unies, en août, la Russie veut lutter contre les pirates du golfe d'Aden, discuter la possibilité de mettre fin aux opérations militaires au Tchad et dans la République centrafricaine, et examiner la situation au Kosovo et au Proche Orient, a déclaré le représentant permanent de la Russie aux Nations unies, Vitali Tchourkine.
"Malgré la période des congés, nous avons un emploi du temps très chargé pour le mois prochain", a tout de suite annoncé aux journalistes Vitali Tchourkine. Au cours de la présidence russe, il faudra discuter l'avenir d'au moins deux missions de paix de l'ONU, en Irak et au Liban. Le chef du Centre de l'ONU pour la diplomatie préventive en Asie centrale, Miroslaw Yench, va tenir un point de presse. On va également discuter la possibilité de mettre fin aux opérations militaires au Tchad et dans la République centrafricaine. En plus, le 3 août, une réunion est programmée à New York au sujet du Kosovo. Le secrétaire général de l'ONU va y présenter son rapport.
Un autre thème important c'est le règlement du conflit au Proche-Orient. En septembre, une réunion de la Quartette de médiateurs pour le Proche Orient est programmée au cadre de la 65e session de l'Assemblée générale de l'ONU.
Il y a plusieurs mois la Russie a adopté la résolution N1918 du Conseil de sécurité, selon laquelle le secrétaire général de l'ONU va préparer un rapport sur les aspects juridiques de la lutte contre les pirates maritimes. Voici les propos de Vitali Tchourkine:
"Ce rapport doit paraître à la fin juillet, tandis qu'en août nous allons discuter du renforcement de la base légale dans la lutte contre les pirates au golfe d'Aden. Ce problème est très compliqué. Et la poursuite en justice des pirates n'est pas simple du tout. Lorsque nous aurons trouvé un compromis, nous allons créer des mécanismes plus efficaces et stables de poursuite pénale des pirates", a dit VItali Tchourkine.
En même temps, le représentant de la Russie à l'ONU a souligné que tous ces sujets n'épuisent pas l'ordre du jour de la prochaine présidence de la Russie. Ainsi, en août, de nouvelles questions pourraient se poser. "En attendant, nous croyons à la bonne chance", a dit Vitali Tchourkine.
