"Préoccupation" de l'Onu face aux pressions contre Wikileaks

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La Haut commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, Navi Pillay, a exprimé devant les journalistes à Genève une vive préoccupation face aux pressions exercées sur WikiLeaks et les compagnies fournissant des services à ce site.

La Haut commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, Navi Pillay, a exprimé jeudi devant les journalistes à Genève une vive préoccupation face aux pressions exercées sur WikiLeaks et les compagnies fournissant des services à ce site.

"Je suis préoccupée d'apprendre des pressions exercées sur des compagnies privées, notamment des banques, des sociétés émettrices de cartes bancaires et des fournisseurs de site internet, pour qu'ils ferment la collecte de dons destinés à WikiLeaks", a déclaré Mme Pillay.

Selon la responsable des droits de l'homme de l'Onu, tout cela pourrait être interprété comme une tentative de censure et une violation du droit à la liberté d'expression.

Le 29 novembre dernier, le site a rendu public plus de 250.000 messages confidentiels de la diplomatie américaine, qui décrivent en des termes peu flatteurs différents leaders mondiaux, ce qui a provoqué la colère de Washington et l'embarras de plusieurs gouvernements.

Dans la foulée de ces publications, plusieurs sociétés, dont Visa et Mastercard, ont suspendu leurs services à WikiLeaks. Une riposte a été organisée par des hackers, sympathisants du fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange. Ils ont multiplié jeudi leurs cyber-attaques contre ses adversaires.

Arrêté à Londres pour viol et agression sexuelle en Suède, Julian Assange reste en détention. La Cour a refusé sa remise en liberté sous caution.

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