La justice russe, pas assez indépendante selon le Parlement européen

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Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution critiquant le manque d'indépendance de la justice russe et a exprimé sa préoccupation sur l’état du système judiciaire russe.

Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution critiquant le manque d'indépendance de la justice russe et a exprimé sa préoccupation sur l’état du système judiciaire russe. 

Afin d’exprimer leur préoccupation, les parlementaires européens mettent l’accent sur les événements qui ont eu une grande résonnance, comme le récent verdict sur le deuxième dossier de Mikhaïl Khodorkovski ou la mort survenue en prison de Serguei  Magnitski, un collaborateur de la Fondation « Hermitage Capital »

Cependant, Dmitri Medvedev s’est entretenu, il y a deux semaines, avec les membres du Conseil présidentiel pour  respecter la société civile et les droits de l’homme dans les dossiers qui ont une résonance internationale.

Le président a proposé d’engager « une expertise pour les verdicts des procès qui ont une résonnance internationale ».

Les parlementaires européens encouragent la Russie à assurer un système judiciaire plus équitable et transparent déjà envisagé par le président Dmitri Medvedev. 

« Nous sommes reconnaissants envers nos collègues européens d’avoir, à nouveau,  attiré l’attention des institutions publiques sur les problèmes de notre pays. D’ailleurs, nous savons parfaitement qu’ils existent », explique Elena Ponomareva, experte de l’Institut des relations internationales.

Les formules sévères sur lesquelles ont insisté les libéraux et les Verts ont été atténuées. On ne saurait que saluer les groupes « réalistes » au Parlement européen qui ont apporté finalement des corrections au texte de la résolution. Or, il est toujours composé d’après les sources préconçues, souligne Constantin Kossatchev, chef du Comité international de la Douma d’État russe.

« La France se permet de sermonner la Russie dans le domaine des droits de l’homme. Mais, ne faudrait-il pas commencer par régler nos propres problèmes ? », a fait remarquer le député européen, Bruno Gollnisch. Le vice-président exécutif du Front National  a évoqué le traitement du dossier de l’auteur du WikiLeaks, Julian Assange qui a été arrêté pour des viols présumés en Suède  mais est surtout la cible numéro 1 de grandes institutions pour avoir révélé des secrets d’Etat sur son site.

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