La présentation du numéro zéro de la revue « Le monde de l’Afrique » s’est déroulée récemment au bureau moscovite de la Chambre de commerce et d’industrie de Russie. Voici l'opinion de la rédactrice en chef de la revue Natalia Rodionova :
Nous présentons aujourd’hui le projet qui doit poser un fondement sérieux pour la coopération entre le continent africain et la Russie, dit Natalia. Tout le monde comprend que l’Afrique est le deuxième continent du monde après l’Eurasie occupant un peu moins d’un quart de la superficie de la terre et dont la population dépasse un milliard de personnes. Certes, le continent africain focalise l’attention de la communauté mondiale. Le taux de croissance économique est élevé, les investissements s’avèrent rentables, bref, c’est un Klondike pour le business international. Un pays évolué, la Russie aspire à promouvoir la coopération multipartite avec l’Afrique qui est pour nous un partenaire prometteur dans la mise en œuvre des projets dans l’industrie, l’agriculture, le bâtiment, l’enseignement, la médecine, etc. La Russie a toujours entretenu les rapports d’amitié avec le pays africains. Nous n’avons pas de passé colonial en Afrique. Nous partageons aujourd’hui ses ambitions géopolitiques dans le monde. Notre conception d’avenir de l’Afrique dans l’économie et la politique mondiale est à la base de la revue « Le monde de l’Afrique » que nous présentons aujourd’hui à la communauté russe du business et aussitôt – aux businessmen africains.
S.P. La grande compagnie russe « Zaroubejstroï » déployant ses activités dans plusieurs pays africains sponsorise l’édition. Le trimestriel édité en russe et en anglais tiré à 5000 exemplaires sera prochainement complété d’un portail Internet www. The-World-of-Africa.com. Le portail est déjà enregistré et les Internautes y auront aussitôt accès. Nous nous proposons, en outre, poursuit Natalia Rodionova, de réunir les hommes d’affaires, les experts, les scientifiques, les diplomates, les politiciens et les journalistes africanistes russes et africains. Nous comprenons que notre revue devra subir la concurrence aux éditions analogues françaises, britanniques, américaines, chinoises, espagnoles présentes depuis longtemps dans l’espace informationnel africain. Nous espérons, néanmoins, que la revue « Le monde de l’Afrique » accomplira sa mission essentielle : démontrer aux entrepreneurs russes le potentiel d’investissements et les besoins de développement des 53 pays africains, aider à établir les contacts avec les partenaires africains en essayant de les intéresser à réaliser les projets en Russie.
Voici l'opinion du directeur du département de l’Afrique du ministère russe des AE Serguei Krioukov:
Je suis toujours fier, en présentant la Russie à l’étranger, des acquis des mes compatriotes : économiques, sportifs, etc., dit Serguei Krioukov. Je suis fier maintenant parce que c’est un projet très efficace en vue de populariser le continent africain. Pour le moment il y a peu nouvelles fraîches sur l’Afrique en Russie. A mon avis, les sujets publiés dans le numéro zéro de la revue « Le monde de l’Afrique » intéresseront sans aucun doute la communauté russe du business. Cela concerne, d’ailleurs, tous les lecteurs russes qui voudraient savoir davantage concernant l’Afrique d’aujourd’hui. La revue est très intéressante et si les éditeurs maintiennent le niveau déclaré, elle aura un grand succès.
La revue « Le monde de l’Afrique », a ajouté Serguei Krioukov, est une sorte de pont informationnel entre la Russie et l’Afrique, un pont, j’espère bien, à double sens.
Notre correspondant s’est entretenu également avec le directeur du Centre d’études africaines de l’Académie des sciences de Russie Evguéni Korendiassov:
« Que pensez-vous de la nouvelle revue « Le monde de l’Afrique » ? Le conseiller économique de l’ambassade de Madagascar en Russie Joseph Randriаmihaja répond à cette question.
Il nous est sans doute très agréable que les auditeurs malgaches écoutent toujours nos émissions. A l’époque nous émettions vers cette île en malgache. Joseph nous conseille de présenter la nouvelle revue « Le monde de l’Afrique » et nous le faisons déjà. Espérons que la revue accomplira sa mission et nous présenterons à nos auditeurs chaque numéro dès sa parution.
