La liberté d'expression sur Internet

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La journée de liberté d’expression sur Internet tombe le 12 mars. Elle a vait été pour la première fois célébrée en 2008, quand l’organisation internationale «Reporters sans frontières» a monté une sorte de cybermanifestation.
La journée de liberté d’expression sur Internet tombe le 12 mars. Elle avait été pour la première fois célébrée en 2008, quand l’organisation internationale «Reporters sans frontières» a monté une sorte de cybermanifestation. Tous ceux qui visitaient le site des «Reporters» exprimaient leurs protestations contre les gouvernements ayant censuré la toile mondiale.

Les militants des «Reporters sans frontières» relèvent que l’Internet est pratiquement l’unique possibilité pour la population d’accéder à une grande quantité d’informations crédibles dans les pays ou la presse écrite indépendante est inexistante. C’est aussi l’opinion de Pavel Lebedev qui dirige le projet «Le monde d’Internet» de la fondation «Opinion publique».

Les autres médias ont des canons et des règles du jeu définis. Cela s’explique en grande partie par le fait que les grands groupes médiatiques ne se limitent pas à véhiculer un certain nombre d’opinions mais sont de véritables institutions en contact avec le business et les autorités. Quant à l’Internet, il dispose pour le moment d’une plus grande marge de liberté.

«Les récents événements en Afrique du Nord et au Proche-Orient en constituent une preuve patente. Les experts notaient que les mouvements de protestation révolutionnaires et les désordres en Tunisie et en Égypte étaient en grande partie alimentés par les réseaux sociaux. C’est ainsi que les jeunes Tunisiens se sont insurgés après la mise en ligne de l’immolation par le feu d’un jeune marchand de fruits à qui les autorités ont retiré sa licence. Il est évident que les autorités égyptiennes ont pris la mesure de cette menace en bloquant l’accès à l’internet au lendemain du déchaînement des troubles», - note Pavel Lebedev.

L’Internet a joué le rôle de catalyseur et a permis de monter rapidement une cohésion nationale. A défaut d’Internet, ces événements aurait moins d’ampleur et de notoriété. En effet, les événements en temps réel sont mis en ligne sous forme d’enregistrements audio et vidéo et deviennent ainsi un bien commun. C’est une bonne voie qui mène à une société ouverte.

Mais la société ouverte, c’est aussi les projets comme WikiLeaks. Julian Assange avait d’abord mis en ligne un tas de dossiers compromettants contre les militaires américains en Irak pour se saisir ensuite d’autres sujets peu reluisants dont la «bombe» diplomatique – la correspondance des diplomates américains. Ce genre de liberté d’expression pouvait jeter un discrédit sur la réputation des États-Unis et compliquer leurs relations avec d’autres pays. D’ailleurs, les partenaires stratégiques des États-Unis dont la Russie ont donné aux autorités américaines leurs assurances que ce genre de réaction n’étaient pas à craindre du moment que tous comprennent que l’Internet offre une liberté d’expression absolue.

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