Kouriles: la position de Tokyo inadmissible (Moscou)

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Les approches de Tokyo contenues dans le Rapport annuel 2011 de politique étrangère du Japon (Blue book) ressemblent à celles de Moscou, mais ses passages sur les îles Kouriles sont regrettables, a déclaré Alexandre Loukachevitch, porte-parole de la diplomatie russe.

Les approches de Tokyo contenues dans le Rapport annuel 2011 de politique étrangère du Japon (Blue book) ressemblent à celles de Moscou, mais ses passages sur les îles Kouriles sont regrettables, a déclaré mardi Alexandre Loukachevitch, porte-parole de la diplomatie russe.

La Russie y est considérée comme "important voisin" avec lequel le Japon entend édifier des relations de partenariat dans différents domaines, Tokyo estimant que de telles relations répondent aux intérêts stratégiques des deux pays, tout en contribuant à la stabilité et à la prospérité de la région, a rappelé le diplomate.

Mais les passages du document sur la fameuse question territoriale des îles Kouriles sont regrettables, a-t-il dit.

"Ils sont tissés de formules d'autrefois qui sont inacceptables pour nous, et Tokyo ne le sait que trop bien", a indiqué le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

Le Japon revendique quatre îles constituant la partie sud de l'archipel des Kouriles (Itouroup, Kounachir, Shikotan et Habomai), se référant au Traité commercial et frontalier de 1855, document qui reconnaît ces îles comme japonaises. Mais сes îles ont été rattachées à l'Union soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La Russie en a hérité après la chute de l'URSS.

Ce différend empêche depuis 65 ans la signature d'un traité de paix entre les deux pays et empoisonne leurs relations jusqu'à nos jours.

En novembre 2010, la visite du président russe Dmitri Medvedev sur l'île de Kounachir a provoqué un tollé à Tokyo. Le premier ministre nippon, Naoto Kan, a qualifié cette visite d'outrage inadmissible.

Moscou a répondu que sa souveraineté sur les Kouriles était irrévocable et que le président russe prendrait lui-même la décision de visiter telle ou telle région du pays, indépendamment de la réaction de Tokyo.

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