Syrie: l'opposition refuse des négociations avec le président Assad (TV)

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Réunis depuis mercredi en conférence à Antalya (Turquie), quelque 300 opposants syriens ont décidé, dans une résolution, de refuser des négociations avec le gouvernement de leur pays, rapporte sur son site la chaîne de télévision Al-Jazeera.

Réunis depuis mercredi en conférence à Antalya (Turquie), quelque 300 opposants syriens ont décidé jeudi, dans une résolution, de refuser des négociations avec le gouvernement de leur pays, rapporte sur son site la chaîne de télévision Al-Jazeera.

Exigeant la "démission immédiate" du président Bachar al-Assad, les opposants syriens ont réaffirmé leur détermination à le livrer à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye.

Par ailleurs, ils ont rejeté l'amnistie générale proclamée mardi dernier par le président syrien.

"Pas un seul opposant ne peut accepter cette amnistie, car on n'amnistie pas les victimes, mais les assassins", a expliqué Khaled Khoja, figure emblématique de l'opposition syrienne.

"C'est Bachar al-Assad lui-même qui va avoir besoin d'amnistie car il a tué son peuple", a enchaîné Moulhem al-Droubi, porte-parole des Frères musulmans, présent à Antalya.   

Depuis le 15 mars, le régime syrien fait face à une contestation populaire inédite. Les manifestations syriennes s'inscrivent dans le prolongement des troubles qui secouent le monde arabe depuis plusieurs mois. Pour calmer le mécontentement populaire, le président Bachar al-Assad a levé l'état d'urgence, en vigueur depuis 1963, et a annoncé des réformes économiques et politiques. Malgré ces mesures, la révolte populaire prend de l'ampleur.

Selon l'opposition, la répression de la révolte populaire en Syrie par les forces de sécurité a fait un millier de morts.

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