Législatives : Moscou est ouvert aux observateurs

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La Russie est prête à accueillir les observateurs internationaux qui surveilleront le déroulement des élections législatives de décembre prochain, a déclaré le patron du Comité électoral de Russie, Vladimir Tchourov. La campagne électorale sera lancée d’ici un mois ou deux.

La Russie est prête à accueillir les observateurs internationaux qui surveilleront le déroulement des élections législatives de décembre prochain, a déclaré le patron du Comité électoral de Russie, Vladimir Tchourov.

La campagne électorale sera lancée d’ici un mois ou deux. Les observateurs internationaux surveilleront la procédure des élections. Ils bénéficieront des mêmes droits que leurs collègues russes. Vladimir Tchourov :

 « Nous avons adressé les demandes à des organisations où la Russie participe ou bénéficie d’un statut d’observateur. C’est l’Organisation de coopération de Shanghai, la CEI, l’OSCE, le Conseil de l’Europe et la Ligue arabe. On est en contact étroit avec l’Office pour institutions démocratiques et droits de l’homme de l’OSCE. Nous n’avons pas eu de réponse claire sur nos questions : combien il y aura-il d’observateurs et quand et pour combien de temps viendront-ils ? Apparemment, ces organisations n’aiment pas répondre clairement aux questions concernant les standards ni l’étude comparative de droit dans différents pays ».

La Russie prône une harmonisation des procédures d’observation. Elle a ses raisons. Il suffit de se souvenir de ce même Office pour institutions démocratiques et droits de l’homme de l’OSCE qui a refusé à envoyer ses observateurs en Russie en 2007-2008. Il faut créer une base juridique commune et élaborer un règlement qui fixera les délais et le nombre d’observateurs, estiment les experts russes. C’est qu’aujourd’hui l’Office envoie un millier d’observateurs dans un pays, 10 observateurs dans un autre et pas un seul dans un autre encore. Mais le projet proposé par la Russie n’a pas eu de suite. L’OSCE semble de continuer à distinguer les Etats selon le degrée de démocratie, estime Vladimir Tchourov.

L’Office pour institutions démocratiques et droits de l’homme de l’OSCE était initialement conçu pour aider à l’organisation des élections. Mais aujourd’hui les employés de l’Office ne sont souvent pas là pour observer le déroulement des élections mais pour apprécier le système politique du pays, souligne Dmitri Orlov de l’association « Tchestniy Vybor » (« Choix honnête ») :

 « En analysant l’activité de l’OSCE nous arrivons à des conclusions inattendues. En 20 ans la procédure électorale a dégradé dans la zone de l’OSCE. C'est-à-dire qu’au début tout allait bien mais dès que l’OSCE s’est mise à donner ses conseils, ça ne va plus ».

L’OSCE semble avoir besoin d’importants réformes pour pourvoir fonctionner correctement. Ce n’est qu’alors que cette organisation internationale cesse de faire figure d’un censeur partial.

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