Un conflit iranien constituerait un danger direct pour la Russie (Rogozine)

© RIA Novosti . Mikhail Fomichev / Accéder à la base multimédiaDmitri Rogozine
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L'implication de l'Iran dans des hostilités constituerait une menace directe pour la sécurité de la Russie, a estimé à Bruxelles Dmitri Rogozine, vice-premier ministre et représentant spécial du président russe pour la coopération avec l'Otan sur la défense antimissile.

L'implication de l'Iran dans des hostilités constituerait une menace directe pour la sécurité de la Russie, a estimé vendredi à Bruxelles Dmitri Rogozine, vice-premier ministre et représentant spécial du président russe pour la coopération avec l'Otan sur la défense antimissile.

"Si quelque chose arrive à l'Iran, s'il se trouve impliqué dans des hostilités, il s'agira d'une menace directe pour notre sécurité", a déclaré M.Rogozine lors d'une conférence de presse après quatre ans de travail au poste d'ambassadeur russe auprès de l'Alliance.

Et d'ajouter que la Russie était "incontestablement intéressée" à la non-prolifération des armes de destruction massives (ADM).

"Il va sans dire que, que, tout en aidant d'autres pays à développer des sources d'énergie modernes, nous les empêcherons fermement d'entrer en possession du savoir-faire en matière d'utilisation du nucléaire à des fins militaires", a-t-il martelé.

Dans le même temps, l'ex-délégué permanent russe auprès de l'Otan a souligné que chaque pays, y compris l'Iran, était en droit d'avoir tout le nécessaire pour vivre dans le confort et la sécurité.

En conclusion, M.Rogozine a espéré que l'actuelle crise autour de l'Iran serait désamorcée par des efforts collectifs.

Plusieurs pays occidentaux, les Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme mené, selon Téhéran, à des fins pacifiques.

Selon des médias israéliens et occidentaux, le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu cherche à convaincre ses ministres de soutenir une éventuelle attaque contre les installations nucléaires iraniennes. De son côté, le président israélien Shimon Peres a déclaré dans une interview à propos du problème iranien que "la possibilité d'une attaque militaire était plus proche qu'une option diplomatique".

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