L'Irak opposé à l'envoi de troupes arabes en Syrie

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Bagdad est opposé à l'idée, émise par le Qatar, d'envoyer des troupes arabes en Syrie pour y mettre fin à l'effusion du sang, a annoncé vendredi le président du comité parlementaire irakien pour les relations internationales, Sami Al-Askari.

Bagdad est opposé à l'idée, émise par le Qatar, d'envoyer des troupes arabes en Syrie pour y mettre fin à l'effusion du sang, a annoncé vendredi le président du comité parlementaire irakien pour les relations internationales, Sami Al-Askari.

"L'idée d'envoyer des troupes arabes pour protéger les civils contre l'armée syrienne est irréaliste", a-t-il indiqué.

"L'Irak ne soutiendra pas l'initiative qatarie qui sera examinée lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères des pays arabes", a poursuivi M. Al-Askari.

Jeudi, le ministre irakien de la Défense par intérim Saadoun al-Doulaïmi avait lui aussi déclaré que Bagdad "resterait à l'écart de toute décision de la Ligue arabe relative à l'envoi de troupes en Syrie".

L'émir du Qatar, Hamad ben Khalifa Al Thani, a déclaré le 14 janvier à la chaîne de télévision américaine CBS qu'il fallait envoyer des troupes en Syrie.

Damas s'est fermement opposé à cette initiative susceptible de "détériorer la situation et d'ouvrir les portes à l'ingérence étrangère".

Plusieurs pays étrangers, y compris occidentaux, ont également émis des doutes quant au succès d'une mission militaire en Syrie.

Depuis le 15 mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 5.000 morts. Damas dément se chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.

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