Le pouvoir et l’opposition entendent modifier le système électoral russe

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Les présidentielles se dérouleront le 4 mars parallèlement aux meetings d’envergure. Le pouvoir et l’opposition poursuivent une sorte de compétitions pour l’ampleur du soutien.

Les autorités et l’opposition préparent les meetings fixés au 4 mars. Les partisans du candidat à la présidence Vladimir Poutine se réuniront, le plus probablement, sur la place Rouge et engageront les manifestations dans les régions. Les initiateurs du meeting de l’opposition «Pour un scrutin honnête» ont concerté avec la mairie de Moscou l’itinéraire du défilé. Ils ont déclaré que l’intention des autorités d’engager un meeting des partisans de Vladimir Poutine le même jour que la marche des «mécontents» était une tentative de provoquer les affrontements. Il est, d’ailleurs, impossible de rétablir la confiance des citoyens au système électoral au moyen de manifestations publiques. L’administration en prend conscience. Il faut durcir les peines pour les falsifications, réserver plus de droits aux observateurs, rendre les résultats accessibles à tout le monde. Au micro  :

«Nous voulons que tous les citoyens, toutes les forces politiques aient le droit de contrôler le scrutin pour assurer un système politique efficace et démocratique», dit le vice-président de la Douma d’Etat Oleg Morozov, membre du parti «Russie unie».

Le communiste russe numéro un Guennadi Ziouganov a pris la parole le premier:

«Il convient de considérer les falsifications comme un crime pénal avec les circonstances aggravantes entraînant la réclusion, jusqu’à la confiscation des biens. La formation des Commissions électorales constitue le problème essentiel. Il faut que trois membres de chaque parti parlementaire y soient représentés».

Ensuite le leader excentrique des démocrates libéraux Vladimir Jirinovski a pris le micro: 

«Le  vote anticipé est inadmissible tout comme le vote à domicile. Chacun doit être présent, les urnes doivent être transparentes».

Le leader du parti «Russie juste» a proposé de modifier la Constitution. Selon Serguei Mironov, il ne doit pas être plus de deux mandats présidentiels. Qui plus est, il faut restituer l’opinion «contre tous les candidats».  

Selon le chef de la mission des observateurs de l’APCE Tiny Kox, les changements démocratiques s’opèrent en Russie. Le politicien a salué les initiatives des autorités russes eu vue de simplifier la procédure d’enregistrement des parties politiques, d’introduire la surveillance aux bureaux de vote et d’y installer des urnes transparentes.

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