Les labos de la simbiose scientifique

Les labos de la simbiose scientifique
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80 chercheurs du monde entier font progresser la science dans les universités russes, selon les calculs du Ministère de l’Education. Les labos internationaux créés dans le pays vont doter la science russe de nouvelles technologies en aidant à mettre en pratique des recherches théoriques. Cette simbiose portera au rang des vainqueurs la science russe aussi bien qu’étrangère, telle est l’opinion des experts.

La science russe se fait remarquer traditionnellement par les recherches fondamentales en matière de la physique, des mathématiques ou la biologie. Par contre, les recherches appliquées en Russie laissaient à désirer. Selon les experts, en Occident, c’est le contraire, là les sciences sont plus près des projets et la spécialisation des chercheurs est plus étroite. La science mondiale a besoin de la simbiose de ces deux systèmes de recherches, estime le président de la Fondation russe de l’éducation Sergeï Komkov.

Les sciences appliquées sont très développées en Occident, c’est ce que nous nous devons d’apprendre à nos collègues occidentaux, et notre expérience dans les sciences fondamentales leur serait d’utilité. 

La création des labos de recherches internationaux se fait selon le programme des méga-bourses du gouvernement de Russie de 2010. Tout chercheur ayant gagné une bourse touche 5 millions de dollars pour trois ans à venir, ce qui l’aidera à fonder des labos avec l’équipement moderne, à mener des recherches et, le plus important, à attirer de jeunes chercheurs. Les recherches sont très variées : de la photonique à l’océanologie satellitaire et le génie génétique .

A l’université de Saint-Petersbourg il y a 4 projets qui utilisent les méga-bourses. Le géologue allemand Jörn Tide a organisé un labo de recherches arctiques et antarctiques qui vient de publier un nouvel atlas de l’ Antarctique, raconte la responsable de recherches de l’université Olga Moskalyova. Le labo du Russe Stanislav Smirnov, qui a obtenu la médaille Fields, très prestigieuse dans les mathèmatiques, fonctionne depuis plus d’une année. Le généticien américain Stephen O’Bryen qui a découvert un gène humain influençant la progression du SIDA, a créé le labo de l’informatique biologique, raconte Olga Moskalyova.

A présent,  O’Bryen s’occupe non seulement de problèmes paramédicaux, mais aussi de l’informatique biologique pour préserver la biodiversité. Les génomes de différents organismes sont soumis aux recherches, y compris des animaux en voie de disparition, ce qui permettra notamment de rétablir la population des tigres d’Extrême-Orient.  

La concentration de jeunes autour des scientifiques de renom fera progresser substantiellement la science. Pourtant, dans le domaine technique un bond en avant est non moins important, les processus technologiques dans le pays marquant un retard, estime Sergéï Komkov.

Le développement industriel visant à son élargissement est une matière importante pour la coopération. La Russie vient tout juste de prendre cet élan, l’industrie pendant longtemps étant oubliée. Et si nous voulons des progrès dans ce domaine, nous devons le plus rapidement possible mettre en place de nouvelles technologies.

Selon les experts, la coopération des chercheurs russes et étrangers est d’importance vitale dans les domaines tels que l’énergie ou l’informatique tout en répétant que quelque soit le domaine, il est indispensable de poursuivre la coopération même après l’expiration des contrats des chercheurs en Russie. Les labos internationaux doivent devenir un projet à long terme tout en apportant les dividendes.

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