Défense antimissile: Poutine prêt au dialogue s'il reçoit des garanties

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La Russie se sentira en sécurité et sera prête au dialogue sur le déploiement du bouclier antimissile en Europe, si elle reçoit des garanties juridiques attestant que le bouclier ne menacera pas les forces stratégiques russes, a déclaré à Paris le président russe Vladimir Poutine.

La Russie se sentira en sécurité et sera prête au dialogue sur le déploiement du bouclier antimissile en Europe, si elle reçoit des garanties juridiques attestant que le bouclier ne menacera pas les forces stratégiques russes, a déclaré vendredi à Paris le président russe Vladimir Poutine.

"On ne cesse de nous dire que le système de défense antimissile ne vise pas la Russie, nous avons entendu ces déclarations beaucoup de fois. Nous souhaitons qu'il ne s'agisse pas de simples déclarations, mais des garanties militaires et technologiques fixées par des documents juridiquement contraignants. Nous nous sentirons alors en sécurité et pourrons mener un dialogue de partenariat", a indiqué M.Poutine, en visite de travail en France, à l'issue d'une rencontre avec son homologue français François Hollande.

"L'OTAN s'élargit vers l'Est et ses bases militaires se multiplient autour de notre territoire. Ecoutez, de simples déclarations "n'ayez pas peur, nous vous promettons que ce n'est rien" sont insuffisantes dans le monde moderne. C'est un langage puéril. Nous avons besoin de garanties et d'ententes sérieuses dans le domaine de la sécurité", a ajouté le président.

Dans le même temps, la Russie n'a pas l'intention de "faire monter la tension", mais appelle au dialogue, selon lui. "Pendant notre entretien avec le président français, j'ai eu l'impression qu'un tel dialogue est possible avec la France. J'espère donc qu'il est aussi possible avec d'autres pays membres de l'OTAN", a conclu M.Poutine.

Lors du sommet de l'OTAN à Lisbonne en 2010, Moscou et Washington ont convenu de coopérer dans le domaine de la défense antimissile européenne. Toutefois, les parties n'arrivent toujours pas à s'entendre sur l'architecture du futur bouclier. Le partenariat reste lettre morte, les Etats-Unis refusant de garantir que le futur bouclier ne menacera pas le potentiel nucléaire russe. La Russie a prévenu qu'elle serait obligée de prendre des mesures diplomatiques, militaires et techniques, en cas d'échec des négociations sur le bouclier antimissile, en déployant notamment des missiles sol-air Iskander dans la région de Kaliningrad, enclavée entre la Lituanie et la Pologne.

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