Membres de la CPI interpellés en Libye: le CNT refuse d'intervenir

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Le Conseil national de transition (CNT), qui gouverne la Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, n'est pas en mesure d'améliorer le sort des quatre membres de la Cour pénale internationale (CPI) interpellés dans ce pays nord-africain, a annoncé jeudi le quotidien britannique Guardian, citant le porte-parole du CNT, Mohamed al-Harizi.

Le Conseil national de transition (CNT), qui gouverne la Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, n'est pas en mesure d'améliorer le sort des quatre membres de la Cour pénale internationale (CPI) interpellés dans ce pays nord-africain, a annoncé jeudi le quotidien britannique Guardian, citant le porte-parole du CNT, Mohamed al-Harizi.

"Le CNT ne peut pas intervenir dans les domaines relevant de la compétence des organes judiciaires, de la police et du parquet. Nous espérons qu'ils seront relâchés après un examen des preuves. Cependant, une enquête est indispensable", a déclaré M. Al-Harizi au journal.

Quatre membres de la Cour pénale internationale, dont l'ex-ambassadeur russe aux Pays-Bas Alexandre Khodakov, ont été interpellés le 7 juin dernier en Libye, lors de leur rencontre avec le fils de Mouammar Kadhafi, Seïf al-Islam, accusé par la CPI de crimes contre l'humanité commis lors du conflit libyen en 2011. Selon la diplomatie russe, les quatre individus tentaient de transmettre à l'intéressé des documents jugés suspects par les autorités libyennes.

Une source au sein du Parquet général libyen a fait savoir que les personnes interpellées avaient été placées en détention provisoire pour 45 jours.

Mercredi 13 juin, le ministère russe des Affaires étrangères a réclamé leur libération immédiate.

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