Syrie: la conférence internationale de Genève a commencé

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La conférence internationale appelée à définir les moyens de mettre en œuvre le plan de paix de l'émissaire spécial de l'ONU Kofi Annan a débuté samedi à Genève.

La conférence internationale appelée à définir les moyens de mettre en œuvre le plan de paix de l'émissaire spécial de l'ONU Kofi Annan a débuté samedi à Genève.

La Russie est représentée au forum par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Les participants examineront les "principes directeurs" du règlement de la crise syrienne. Le plan Annan prévoit l'accomplissement, par le gouvernement et l'opposition, d'une série d'engagements, dont l'arrêt des violences armées par toutes les parties, l'octroi de l'aide humanitaire aux victimes du conflit et la mise en place d'un dialogue national.

La rencontre réunit les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Russie, Chine, Etats-Unis, France et Grande-Bretagne), l'Union européenne, ainsi que la Turquie, l'Irak, le Koweït et le Qatar. Des acteurs aussi importants dans la région que l'Iran, l'Arabie saoudite et le Liban n'ont pas été invités.

Les discussions de Genève doivent déboucher sur l'adoption d'un document final qui n'était pas encore concerté au moment de l'ouverture de la conférence.

Selon les sources diplomatiques de RIA Novosti à Genève, la Russie s'oppose à quatre dispositions de ce texte: le départ de Bachar al-Assad en qualité de préalable au règlement de la crise syrienne, la mise en place d'un embargo total sur les armements, la proposition d'inviter l'ONU à lancer des mécanismes coercitifs de règlement du conflit, y compris une intervention étrangère, et enfin la nécessité - à titre de premier pas - de retirer les troupes gouvernementales des localités qu'elles occupent. Moscou est persuadé que le retrait des troupes gouvernementales et des groupes armés de l'opposition doit se dérouler simultanément.

Lors de la rencontre qui a eu lieu vendredi entre Sergueï Lavrov et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, le chef de la diplomatie russe a réaffirmé que la communauté internationale ne devait pas déterminer les résultats du processus politique en Syrie, car c'est une prérogative des Syriens. Selon Moscou, ce sont également les Syriens qui doivent décider du sort de Bachar al-Assad.

Le secrétaire britannique au Foreign Office William Hague a pour sa part indiqué que le règlement de la crise syrienne était inconcevable sans une entente avec la Russie et la Chine.

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