La BCE de plus en plus sous pression pour stimuler l’économie de la zone euro

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On exige à nouveau de la Banque centrale européenne (BCE) qu’elle prenne de nouvelles mesures pour stimuler l’économie européenne qui peine à décoller comme le revèlent les études économiques qui montrent que la zone euro est en baisse.

On exige à nouveau de la Banque centrale européenne (BCE) qu’elle prenne de nouvelles mesures pour stimuler l’économie européenne qui peine à décoller comme le revèlent les études économiques qui montrent que la zone euro est en baisse.

D’après les données de Markit, le taux de rendement du secteur privé de l’Europe a diminué comme jamais ces trois dernières années au cours du mois de mai.

Les ventes au détail dans la zone euro ont également baissé beaucoup plus rapidement que prévu, enregistrant des ventes en baisse de 1% en avril par rapport à mars, et de 2,5% plus bas par rapport à l’année dernière. Les commandes industrielles allemandes ont chuté de 1,9% en avril, à cause d’un ralentissement de son commerce extérieur.

Apparemment, l’Espagne aurait admis pour la première fois qu’elle avait besoin d’une aide extérieure pour recapitaliser ses banques, mais elle continue d’être réticente quant à la recherche officielle d’un plan de sauvetage. D’après les économistes, le PIB de la zone euro chuterait de près de 0,5% ce trimestre après avoir stagné au cours des trois premiers mois de 2012.

L’Espagne et l’Italie luttent pour préserver la confiance des marchés financiers malgré leur forte baisse de production dans leur secteur privé tandis que leur programme d’austérité continue de faire du mal à leur pays.

La BCE garde ses munitions intactes. Elle a maintenu hier son taux directeur à 1 % et n'a pas non plus touché au taux des facilités d'emprunt et de dépôt. Comme prévu, elle a prolongé ses opérations de refinancement à taux fixe avec allocation de liquidité illimitée jusqu'au 15 janvier 2013. Lors de sa conférence, le président de l'institution, Mario Draghi, a de nouveau insisté pour que les banques soient recapitalisées et que les politiques européens s'accordent sur un calendrier d'évolution de la zone à plus long terme. Comme l'attendaient beaucoup d'analystes, la BCE n'a pas choisi de modifier ses taux, écrit le Point.

Le président de la BCE a estimé en outre que la situation en zone euro était loin de s'apparenter à celle ayant suivi la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers en septembre 2008. « Nous sommes justement inquiets (...) mais je dirais que nous sommes loin de cette situation », a-t-il estimé, en réponse aux inquiétudes exprimées notamment outre-Atlantique sur les répercussions possibles de la crise que traverse la zone euro sur le reste du monde, estime le Monde.

Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a ajouté une pression supplémentaire sur la BCE en disant qu’elle pouvait encore réduire ses taux. Avec des rendements obligataires espagnoles proches de la « zone de danger », et l'Italie non loin derrière, la BCE fait aussi face aux appels concernant le début des achats de la dette du pays sur les marchés obligataires.

Les marchés européens resteront très nerveux jusqu’à ce que l’Espagne sorte de l’impasse de sa crise bancaire. Le gouvernement espagnol continue à repousser l’idée de chercher un plan de sauvetage, mais pour de nombreux analystes cela ne durera pas longtemps. The Guardian relate le fait que les démocrates-chrétiens allemands au pouvoir tout comme l’opposition sociale-démocrate sont inflexibles sur le respect des règles de l’UE.

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