Londres n’a adopté aucune sanction dans le cadre de la « liste Magnitski »

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La Grande-Bretagne a infirmé au niveau des dirigeants politiques l’information selon laquelle la « liste Magnitski » avait été remise à l’ambassadeur britannique à Moscou, annonce le ministère russe des Affaires étrangères. Cela ne veut pas dire pour autant que le sujet des restrictions de visas l’égard des ressortissants russes soupçonnés des violations des Droits de l’Homme par les Britanniques, soit épuisé.

Il y a encore trop de questions qui restent en suspens, explique le directeur adjoint du Centre de l’information politique, Alexeï Panine.

« On ne peut pas dire que la Grande-Bretagne a classé l’affaire de la « liste Magnitski » surtout que c’est ce pays qui déploie des efforts les plus énergiques en ce qui concerne cette liste. Il ne faut pas oublier que la déclaration du ministère britannique des Affaires étrangères est valable seulement aujourd’hui. Il n’est pas à exclure que des sanctions à l’égard des personnes figurant sur la « liste Magnitski » seront adoptées dans l’avenir ».

Rappelons qu’en mars dernier la chambre basse du parlement britannique a appelé le gouvernement d’interdire l’entrée aux fonctionnaires et agents des forces de l’ordre russes qui, selon les défenseurs des Droits de l’Homme, sont impliqués dans la mort du juriste d’Hermitage Capital, Sergueï Magnitski.

La « liste Magnitski » fait partie de la campagne antirusse en Occident, est convaincu le directeur de l’Institut des Etats-Unis et du Canada de l’Académie des sciences de Russie, Sergueï Rogov.

« En Occident, en premier lieu aux Etats-Unis et en Europe de l’Ouest, la politique intérieure et extérieure de la Russie est fortement critiquée. Il y a donc ce genre de gestes symboliques qui, en fait, n’ont pas de conséquences graves comme pour la Biélorussie dont les hauts responsables se retrouvent sur ces listes. Il s’agit en l’occurrence des petits fonctionnaires mais tout cela reflète la campagne politique dirigée contre la Russie ».

Si le gouvernement britannique ne confirme pas la remise de la « liste Magnitski » à l’ambassadeur à Moscou, celle-ci est sur le point d’être adoptée aux Etats-Unis. Le Congrès américain est prêt à introduire des sanctions dès cet automne et, en même temps, abroger l’amendement Jackson-Vanik. Il se peut que Londres n’attende que cela pour interdire l’entrée du territoire britannique aux personnes de la « liste Magnitski ». /L

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