Trafic d'organes au Kosovo: l'enquête dispose d'un témoin

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Le procureur serbe chargé des crimes de guerre Vladimir Vukcevic a déclaré que l'enquête sur le trafic d'organes humains au Kosovo disposait d'un témoin, rapportent dimanche les médias internationaux.

Le procureur serbe chargé des crimes de guerre Vladimir Vukcevic a déclaré que l'enquête sur le trafic d'organes humains au Kosovo disposait d'un témoin, rapportent dimanche les médias internationaux.

"Nous avons une personne qui témoigne sur une procédure médicale, faite dans le nord de l'Albanie, portant sur des prélèvements d'organes sur des Serbes enlevés durant le conflit de 1998-99 au Kosovo" a indiqué M.Vukcevic dans une interview à l'AFP.

"Le témoin a décrit en détails une opération de prélèvement du cœur d'un prisonnier serbe, pratiqué à la fin des années 1990 près de Kukes (nord-est de l'Albanie)", a fait savoir le procureur avant d'ajouter que toujours selon le témoin la cœur avait été ensuite vendu sur le marché noir.

En décembre 2010, un scandale à éclaté suite à la publication d'un rapport dénonçant un trafic illicite d'organes humains au Kosovo par Dick Marty, rapporteur suisse pour l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).

La préparation du rapport avait débuté en 2008, suite à la parution du livre de Carla del Ponte, ancienne procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), intitulé "La traque, les criminels de guerre et moi". L'ouvrage évoquait le sort d'environ 300 Serbes kosovars, dont des femmes, enlevés en 1999 et transportés en Albanie pour un prélèvement d'organes.

Le rapport accusait des personnes proches du premier ministre kosovar Hashim Thaçi d'être impliquées dans des meurtres commandités, des enlèvements et le trafic d'organes humains.

 

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