L’Union Européenne : une souveraineté sans frustrations

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Le chef de la Commission européenne José Manuel Barroso a prôné dans son discours au Parlement Européen à Strasbourg l’affermissement de l’intégration des membres de l’UE. Tous devront faire des sacrifices plus ou moins grands, pensent les experts.

Barroso constatait dans son intervention la présence d’une crise de confiance à l’égard de l’union, non seulement à cause de la frustration des citoyens ordinaires face à la crise économique. Dans la diminution de la confiance pour l’UE, le rôle négatif de plusieurs politique est flagrant : aux réunions de l’UE, ils votaient pour certaines décisions, mais dans leur patrie, ils les critiquaient pour l’excédent de faiblesse ou de radicalisme, a noté le chef de la Commission Européenne. La nouvelle communauté, ce sera une union en faveur de ses membres et non contre eux, a-t-il promis. Monsieur Barroso espère que l’édition revue et corrigée des principaux documents pourrait apparaître à la veille des élections au Parlement européen en 2014.

Il est douteux que les gouvernements européens puissent être enthousiastes en déléguant leurs pouvoirs à la Commission Européenne, a supposé dans l’interview à La Voix de la Russie le directeur de l’institut des problèmes de mondialisation Mikhail Deliaguine.

« La Commission européenne est si peu efficace que ce processus sera lent et pénible. Je pense qu’on privera de pouvoirs les pays-débiteurs. Mais ce n’est pas au profit de la Commission européenne, plutôt au profit des pays-créditeurs. Si moi, je n’ai pas d’argent, et vous m’en prêtez, naturellement, vous allez exiger de ma part beaucoup de choses. La Commission européenne aura des pouvoirs supplémentaires, mais la Banque centrale européenne et l’Allemagne seront les créditeurs principaux ».

Les pays-débiteurs devront sacrifier leur souveraineté nationale, pense l’expert principal du fond de la perspective historique Pavel Sviatenkov. En réalité, la sortie de deux ou trois pays de la zone de l’euro serait grosse de conséquences pour eux. Ils seront rejetés dans le « tiers-monde » et connaîtront de nouvelles crises politiques hors de l’UE. /L

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