Les auteurs de la résolution ont exhorté la Commission européenne et la chef de la diplomatie de l’UE Catherine Ashton à exercer la pression permanente sur les autorités russes. Ils espèrent contraindre par là même Moscou à observer les normes de l’OSCE dans le domaine des droits de l’homme, de la suprématie de la loi et de l’indépendance des tribunaux. Dit le directeur du Centre de conjoncture politique Serguei Mikheev.
A l’étape actuelle les mots d’ordre de l’opposition n’ont aucune importance pour l’Occident. Qui plus est, il est possible d’exercer la pression par des moyens diplomatiques.
Les députés européens évoquent à titre d’exemple de la partialité des tribunaux russes le verdict prononcé contre les membres du groupe scandaleux Pussy Riot. Ils mentionnent, en outre, l’arrestation des militants en vue de l’opposition Alexei Navalny, Boris Nemtsov et Serguei Oudaltsov pendant les manifestations de masse à Moscou. Malgré la tonalité à tel point critique du document, il est peu probable que Moscou y réagisse d’une manière non moins dure, affirme le politologue Pavel Saline :
Cela ne porte aucun préjudice aux intérêts de la Russie en Europe et la réaction sera purement verbale.
Catherine Ashton a assuré en commentant le document que « l’UE était au plus haut point intéressée à une Russie stable, prospère et démocratique ».