Trafic d'organes au Kosovo: l'UE entrave l'enquête (Lavrov)

© Sputnik . Ruslan Krivobok / Accéder à la base multimédiaKosovo
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L'enquête sur le trafic d'organes au Kosovo piétine en raison de l'approche "non constructive" adoptée par l'Union européenne dans ce dossier, a déclaré mercredi à Moscou le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

L'enquête sur le trafic d'organes au Kosovo piétine en raison de l'approche "non constructive" adoptée par l'Union européenne dans ce dossier, a déclaré mercredi à Moscou le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Nous nous heurtons à la position non constructive de l'UE qui a usurpé l'enquête et empêche son bon déroulement", a indiqué M.Lavrov.

Un scandale a éclaté en décembre 2010 après la publication d'un rapport dénonçant un trafic d'organes humains au Kosovo. Le rapport a été rédigé pour l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) par le rapporteur suisse Dick Marty.

La préparation de ce document avait débuté en 2008, suite à la parution du livre de Carla del Ponte, ancienne procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), intitulé "La traque, les criminels de guerre et moi". L'ouvrage évoquait le sort d'environ 300 Serbes kosovars enlevés en 1999 et transportés en Albanie pour subir des prélèvements d'organes.

Le rapport de Dick Marty accusait des personnes proches du premier ministre kosovar Hashim Thaçi d'être impliquées dans des meurtres commandités, des enlèvements et le trafic d'organes humains.

Ces crimes font actuellement l'objet d'enquêtes menées par les autorités serbes et la Mission de l'Union européenne au Kosovo.

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