La Russie n’a qu’un scénario optimiste de son développement

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Les scénarios possibles de développement de la Russie ont focalisé l’attention du Forum économique mondial à Davos. Mais le Premier ministre Dmitri Medvedev qui conduisait la délégation russe n’a appelé aucun d’eux réaliste.

En plusieurs mois des experts russes et internationaux ont préparé trois scénarios, que la Russie pourrait suivre. Le premier prévoit la différenciation du pays en régions riches et pauvres, les disparités qui vont s’accuser. Le deuxième pronostique une brusque chute des prix du pétrole, qui entraînerait une baisse du niveau de vie. Et pour le stopper le gouvernement sera obligé de tenir ses engagements sociaux sur fond de ralentissement de la croissance de l’économie. Le troisième scénario concerne une possible inaction du gouvernement au regard des réformes institutionnelles, ce qui provoquerait un fort mécontentement. Mais en dépit de tout le pessimisme des scénarios, Dmitri Medvedev a relevé qu’il était indispensable d’en prendre connaissance :

« Des approches utilisées et leurs résultats sont, certes, utiles, même si toutes les approches sont conventionnelles – elles ne donnent pas de pronostics quantitatifs exactes, où il est facile de se tromper, c’est une analyse de comment peuvent se résoudre diverses incertitudes dans notre économie au cours de la prise des décisions par le pouvoir et à quoi cela peut conduire ».

La Russie suivra plutôt un quatrième scénario, optimiste, a mis en relief le chef du gouvernement Dmitri Medvedev. Et les prémisses pour cela existent. « Si vous regardez la situation générale en termes macroéconomiques en Russie, c'est plutôt stable, la croissance l'an dernier a atteint 3,5 % et l'inflation 6,6 %. De plus, l’endettement du pays n’est pas important – environ 3 % du PIB. En outre, ces temps-ci des instituts sont formés qui assurent le départ de la croissance économique sur la base des investissements et des innovations ».

Dans les années qui viennent nous avons l’intention de faire de la Russie un pays vraiment ouvert et attrayant au regard des investissements hautement technologiques dans les sphères de production et sociaux les plus différents, a relevé M. Medvedev. Retournant aux scénarios pessimistes, le chef du gouvernement russe a dit apprécier l’optimisme de Winston Churchill, qui considérait que les difficultés à surmonter n’étaient pas plus grandes que celles déjà franchies. /L

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