Voix de la presse russe 15.03.2013

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Les habitants de Russie attendent la poursuite de la lutte contre la corruption / Visas : le choix entre l'Eurasie et l'Union européenne / L'Europe redoute la vengeance des djihadistes

Les habitants de Russie attendent la poursuite de la lutte contre la corruption

La campagne anti-corruption n'a pas abouti à une brusque hausse des cotes de popularité du président Vladimir Poutine et du premier ministre Dmitri Medvedev. Cela ressort des sondages réalisés par le Centre d'étude de l'opinion publique VTSIOM et le Fonds « Opinion publique » (FOP). Selon les sociologues, les citoyens sont dans l'expectative : ils veulent savoir combien durera la lutte contre la corruption et à quoi elle aboutira. Selon le FOP, en une semaine (du 3 au 10 mars) la cote de poularité de Poutine s'est élevée à 42 %. Pendant le mois précédent cet indice se maintenait stablement à la hauteur de 41 %. A titre de comparaison : pendant la campagne électorale du printemps 2012 52 % des personnes interrogées annonçaient leur confiance à Vladimir Poutine. Pour ce qui est de Dmitri Medvedev qui cumule les postes de premier ministre et de dirigeant du parti Russie unie, son indice reste ce dernier mois à la hauteur de 34 %. Kommersant

Visas : le choix entre l'Eurasie et l'Union européenne

Ces prochaines années la Russie introduira un régime de visa avec les pays d'Asie centrale. Selon le chargé d'affaires Anvar Azimov, Vladimir Poutine a donné l'instruction d'introduire un tel régime avec le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. La déclaration a été faite au moment où les négociations avec l'UE battent leur plein au sujet de l'espace sans visas avec la Russie. Les visas avec l'Asie centrale sont, semble-t-il, une nouvelle condition de la partie européenne. Les Européens ont toutes les raisons de penser que des immigrés d'Asie centrale afflueront en Europe apportant avec eux tous les problèmes auxquels est actuellement confrontée la Russie : trafic de drogue, dumping sur le marché de travail, criminalité. Ces dernières années, la Russie avait un vecteur politique « eurasien ». Un puissant lobby d'hommes politiques et de politologues avançait l'idée d'un « espace économique et culturel uni » et d'une « voie historique commune avec l'Asie centrale ». Il paraît que Moscou a décidé de changer le vecteur de sa politique extérieure. Si la voie de l'Europe lui est fermée à cause d'une Eurasie mythique, la Russie se retournera sans broncher vers l'Occident. Komsomolskaïa pravda

L'Europe redoute la vengeance des djihadistes

Bruxelles est sérieusement préoccupé par l'augmentation du nombre de « djihadistes européens » au sein des groupes terroristes en Syrie et au Mali. Une fois rentrés chez eux, ils représenteront une grave menace pour leurs compatriotes. Telle est la conclusion faite par le coordinateur de l'Union européenne pour la lutte contre le terrorisme Gilles de Kerchove dans son rapport. Les Pays-Bas ont été les premiers à rehausser leur vigilance anti-terroriste. Les autorités de ce pays indiquent que plus d'une centaine de Néerlandais sont partis pour les zones de combats en Syrie, dans d'autres pays du Proche-Orient et d'Afrique. Là ils se transforment en « radicaux agacés » ayant une expérience de combats. Le processus de radicalisation de la jeunesse islamique s'est accéléré en Europe et aux Pays-Bas. Les djihadistes désireux de se venger sur les Européens de la défaite de leurs « frères d'arme » au Mali pourront recruter les jeunes pour les transformer en « bombes vivantes » dans les actions terroristes. Izvestias

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