Russie: ralentissement économique, gouvernement préoccupé (Chouvalov)

© RIA Novosti . Alexandre Astafiev / Accéder à la base multimédiaPremier vice-premier ministre russe Igor Chouvalov
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Le ralentissement de la croissance économique en Russie au début de l'année en cours préoccupe le gouvernement, bien qu'il ne s'agisse pas d'une récession, a déclaré devant les journalistes le premier vice-premier ministre russe Igor Chouvalov.

Le ralentissement de la croissance économique en Russie au début de l'année en cours préoccupe le gouvernement, bien qu'il ne s'agisse pas d'une récession, a déclaré mardi devant les journalistes le premier vice-premier ministre russe Igor Chouvalov.
 
"Il ne s'agit en aucun cas d'une récession. Nous réfléchissons tout simplement aux rythmes de notre croissance économique à la fin de l'année et aux démarches à entreprendre pour que cette croissance s'accélère", a indiqué M.Chouvalov.
 
Selon ce dernier, ce thème a alimenté la discussion lors d'une réunion présidée par le chef du gouvernement à Iakoutsk et sera examiné plus tard à Moscou.
 
En janvier-février, la croissance du PIB russe n'a été que de 0,9% contre 4,3% l'année dernière, encore qu'en février, la croissance ait chuté à 0,1%, soit jusqu'au niveau d'une erreur statistique. La production industrielle a diminué de 2,1% contre une croissance de 4,9% l'année dernière.
 
Auparavant, le vice-ministre russe du Développement économique Andreï Klepatch a déclaré lui aussi que les tendances actuelles dans l'économie russe ne signifiaient pas une récession, comme en 2008, son ministère les évaluant comme une "pause de la croissance".
 
Quoi qu'il en soit, le premier vice-premier ministre a reconnu que ces tendances préoccupaient le gouvernement.
 
"C'est évidemment alarmant (…). Nous ne tenons pas à présenter des comptes-rendus arithmétiques, nous avons besoin d'une croissance réelle et qualitative", a-t-il conclu.
 
La croissance russe, qui a été de 3,4% en 2012 contre 4,3% en 2011, n'a cessé de ralentir. Selon les prévisions du ministère du Développement économique, à l'issue de 2013, la croissance du PIB doit s'accélérer jusqu'à 3,6% contre 3,4% en 2012. Début avril, le ministère reverra sans doute à la baisse ses prévisions. Pour le moment, l'économie ne se développe pas aussi bien que prévu. 
 
Selon M.Klepatch, si cette tendance persiste, à la fin de cette année, la croissance du PIB sera inférieure à 3%, voire à 2%.

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