Pour un avenir sans Tchernobyl et Fukushima

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Pour un avenir sans Tchernobyl et Fukushima - Sputnik Afrique
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Le 26 avril le monde commémore les victimes des catastrophes et accidents nucléaires. Il y a 27 ans une catastrophe nucléaire se déroulait à Tchernobyl en Ukraine en faisant prendre conscience à l'humanité des dangers que représente l’énergie nucléaire.

Cela fait plus de cinquante ans que l’atome est apprivoisé par l’homme. Le nucléaire a non seulement permis de palier aux carences énergétique mais aussi d’assainir l’environnement dans certains pays. La France est souvent citée comme exemple. Les centrales nucléaires assurent 75 % des besoins en électricité de ce pays en diminuant de 12 fois les émissions des gaz à effet de serre. Cette solution semble idéale. Il faut seulement se prémunier contre les catastrophes ce qui est très difficile à garantir. Des accidents de différentes gravités se produisent partout sur la planète depuis la naissance du nucléaire. Aujourd’hui, on en recense déjà près de 400. Parmi les plus graves, on retrouve la catastrophe nucléaire de Tchernobyl de 1986, l’accident nucléaire de Three Mile Island de 1979 ou encore celui de Fukushima de 2011. Les causes des accidents sont diverses, mais elles font toutes l’objet d’un examen approfondi par les spécialistes, explique Sergueï Pikine directeur du Fonds du développement énergétique.

« La chose la plus importante est que l’humanité ne semble pas protégée contre les catastrophes technologiques, c’est pourquoi il faut prévoir à l'avance les différentes situations qui pourraient surgir, essayer de neutraliser celles-ci et d’amoindrir les risques. Les questions, liées à la sécurité, doivent être étudiées avec une attention particulière. »

Face aux risques, que présente le nucléaire, l’humanité s’oriente vers les sources d’énergie alternatives, fait remarquer Oleg Dvoïnikov, rédacteur en chef de la revue Stratégie atomique.

« Bien sûr, une alternative existe. On pourrait créer des centrales à cycle combiné ou au charbon. Mais il existe un équilibre de capacités optimal. Les experts affirment que la planète peut supporter un millier de réacteurs nucléaires. Mais il faut, par ailleurs, résoudre les questions liées au combustible nucléaire utilisé et celles de traitement des déchets radioactifs. Le réacteur nucléaire a pourtant de l’avenir devant lui : encore 30 ou 40 ans ».

Le 26 avril des rassemblements de commémoration des victimes des accidents et des catastrophes nucléaires ont lieu dans de nombreuses villes russes, biélorusses et ukrainiennes. En Europe, les habitants de dix pays se mobiliseront pendant une semaine pour un avenir après Tchernobyl et Fukushima et sans le nucléaire. /L

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