Offshore dans l'Extrême-Orient russe: Medvedev explique son idée

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L'idée de créer une zone offshore dans l'Extrême-Orient russe était destinée à mettre en garde les pays trop "désinvoltes" à l'égard des comptes de ressortissants russes, a fait savoir le premier ministre Dmitri Medvedev.

L'idée de créer une zone offshore dans l'Extrême-Orient russe était destinée à mettre en garde les pays trop "désinvoltes" à l'égard des comptes de ressortissants russes, a fait savoir le premier ministre Dmitri Medvedev.

"J'ai fait cette proposition afin de mettre en garde certains de nos partenaires étrangers qui ont pris une attitude trop désinvolte à l'égard de nos banques, de nos sociétés et de l'argent de ressortissants russes", a indiqué M.Medvedev dans une interview accordée au journal Komsomolskaïa Pravda.

Lors d'une réunion gouvernementale tenue le 21 mars dernier, M.Medvedev a proposé d'envisager la mise en place d'une zone offshore dans l'Extrême-Orient russe censée attirer en Russie une partie des fonds russes placés actuellement à Chypre, aux îles Vierges britanniques et aux Bahamas. Parmi les territoires qui pourraient accueillir la zone offshore russe, M.Medvedev a alors cité l'île de Sakhaline et l'archipel des Kouriles.

"Nos partenaires étrangers qui accusent Chypre d'être devenu un refuge pour toute sorte de fonds, notamment en provenance de Russie, auraient mieux fait de fermer leurs propres offshores. Qu'ils ferment les Bahamas ou les îles Vierges britanniques. Ils y gagnent de l'argent, et en même temps, ils nous disent: non, ne faites rien de tel, et foutez le camp de Chypre", a expliqué le premier ministre.

Le gouvernement chypriote a accepté en mars 2013 d'appliquer des mesures draconiennes prévoyant notamment la saisie d'une partie des dépôts bancaires en échange d'un prêt de 10 milliards d'euros nécessaire pour éviter la faillite. Moscou a critiqué ces mesures qualifiées de "confiscation" par Dmitri Medvedev.

La contribution chypriote afin d'obtenir le prêt européen est passée de 17,5 milliards d'euros à 23 milliards récemment, déstabilisant encore un peu plus une économie en plein crise.

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