Les immigrés illégaux toujours aussi nombreux dans les pays riverains de la Méditerranée

Les immigrés illégaux toujours aussi nombreux dans les pays riverains de la Méditerranée
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Le dimanche 23 juin, les habitants de la ville tunisienne de Zarsis ont découvert sur la côte un bateau pneumatique de type Le Zodiac qui n’appartenait ni aux pêcheurs, ni aux touristes. Le bateau était vide mais ses passagers on dû le quitter il n’y pas longtemps à en juger par les piles de vêtements et de vaisselle. Un habitant s’est rappelé avoir vu il y a une semaine les corps abîmés par les poissons et presque nus de trois noyés sur une plage au voisinage de la ville. Il faisaient sans doute partie des passagers de ce bateau qui peut contenir 60 personnes. A quel moment ont péri les passagers et combien de temps le bateau avait erré en plein mer? Ils ont sans doute été sauvés par un navire. Bref, les gardes-côtes ont fait disparaître les corps, un point c’est tout. La mer laisse de temps en temps sur la côte des embarcations vides et on ignore tout du sort de leurs passagers. Parsonne ne doutait que c’étaient les immigrés illégaux qui voulait gagner l’Italie. A propos, la ville italienne de Lampedusa qui se trouve à seulement 120 km de Tunisie a vu le 7 juillet débarquer le pape François venu en première visite pastorale. Un bateau transportant 166 Somaliens et Erithréens y avait accosté quelques heures plus tôt. Le pape s’est entretenu avec eux et leur a propsé de prier pour les milliers de ceux qui prennent tous les ans la mer au péril de leurs vies pour gagner l’Europe. « Prions pour les personnes qui se sont noyées avant leur arrivée sur cette êile », leur a-t-il déclaré. C’est depuis des dizaines d’années que Lampedusa fait office du premier « bout de terre européenne » vers lequel tendent des milliers d’immigrés africains. Mais il y a aussi les côtes d’Espagne, de France et d’Itallie. Les pays de l’UE ont dressé des barrières juridiques et policières très sévèrs pour contrer le flot d’immigrés. C’est d’ailleurs la politique appliquée par toute l’UE qui protège son marché du travail, sa tranquillité et son bien-être contre les terroristes de tout acabit et avait depuis longtemps compris que les immigrés, surtout ceux venant d’Afrique et du Proche-Orient changent implicitement mais inexorablement toute la carte démographique européenne. Récemment encore ces efforts permettaient de réduire quelque peu les flots d’immigrés et notammeent des maghérbins et des ressortisants des pays africains au sud du Sahara qui n’hésitaient pas à défier les périls d’un voyage en pleine mer deouis les côtes sud de la Méditerranée. Pourtant, le flot d’immigré recommence à augmenter depuis 2 à 3 ans tout comme le nombre de ceux qui périssent pendant le voyage. Selon les estimations du Haut commissariat aux réfugiés, 13,2 mille immigrés ont débarqué à Lampedusa rien que l’année dernière et 500 d’entre sont morts noyés en cherchant à gagnet cette île. Toujours selon le HCR, près de 8,5 mille immigrés illégaux ont débaruqé en Italie et à Malte depuis le début de l’année dans l’espoir d’obtenir un permis de séjour. 6,7 mille d’enre eux ont « pris leur départ » depuis les côtes libyennes. D’ailleurs, cette statitique ne prend en compte que ceux qui ont été interceptés par les vedettes de patrouille en plaine mere ou par la police. Cet accroissement des flots d’immigrés illégaux est directement lié aux événements fougueux dans les pays du Maghreb. Ce phénomène a été déclenché en Tunisie par « le printemps arabe »et le changement du rgime et s’accentue encore du fait d’instabilité économique et sociale. La Libye qui aux temps de Kaddhafi servait de filtre qui retenait les immigrés illégaux provenant d’Afriquue Noire est devenu après l’intervention militaire occidentale et le renversement du régime du colonel une sorte de trou ouvert sur l’Europe pour les nouveaux flots d’immigrés. Autant dire qu’après la chute du régime de Kaddhafi, près de 20 mille réfugiés tunisiens travaillant en Libye ont débarqué rien qu’en Italie.

Voici ce que madame Violaine Carrière, experte du Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) a bien voulu confier à sujet par téléphone depuis Paris à notre observateur.

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