Championnats du monde d’athlétisme à Moscou et l’Universiade de Kazan : victoire sportive et organisationnelle

© Photo : RIA NovostiChampionnats du monde d’athlétisme à Moscou et l’Universiade de Kazan : victoire sportive et organisationnelle
Championnats du monde d’athlétisme à Moscou et l’Universiade de Kazan : victoire sportive et organisationnelle - Sputnik Afrique
S'abonner
Les championnats du monde d’athlétisme se sont achevés il y a quelques jours à Moscou. Avant cela, la ville de Kazan a été l’hôte de l’Universiade d’été. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la compétition a prouvé une fois de plus le grand potentiel des athlètes russes d’une part, et une excellente capacité organisationnelle du pays de l’autre.

Ce n’est pas la première fois que Moscou et plus globalement la Russie accueille un événement de grande envergure (sportif ou autre). Que ce soit la finale de la Ligue des champions de football ou l’Eurovision, la Russie était non seulement au top, mais souvent dépassait en termes du niveau de l’organisation ses homologues occidentaux.

Cette année, la ville de Kazan (capitale du Tatarstan) a accueilli l’Universiade d’été. A part le fait que la Russie a terminé de loin en première position au classement des médailles, c’est le niveau de l’organisation et les moyens engagés qui ont été plus que remarqués, que ce soit lors de la cérémonie d’ouverture, ainsi que tout au long de l’événement. Tout dernièrement, la capitale russe Moscou a quant à elle accueilli les Championnats du monde d’athlétisme.

Là encore, la plupart des spécialistes sportifs ont noté l’excellent niveau de l’organisation moscovite, sans oublier les sportifs eux-mêmes qui ont été ravis de se trouver à Moscou. Mis à part le fait que là-aussi l’équipe nationale russe a terminé en tête du classement des médailles (avec 7 médailles d’or, 4 d’argent, 6 de bronze) devant l’équipe des USA (6 médailles d’or, 14 d’argent, 5 de bronze), la ville de Moscou a été elle aussi au top du niveau organisationnel. Une compétition qui a été par ailleurs marquée par les très remarquables performances d’Usain Bolt, de Shelly-Ann Fraser-Pryce et de toute l’équipe de Jamaïque, magiques comme d’habitude, ainsi que par le retour au plus haut niveau de la formidable athlète russe Elena Isinbayeva en saut à la perche, pour le plus grand plaisir des spectateurs moscovites et des nombreux supporteurs venus de l’étranger.

On marquera également l’excellente performance des nations africaines. A part les favoris traditionnels que sont le Kenya (5 médailles d’or, 4 d’argent, 3 de bronze) et l’Ethiopie (3 médailles d’or, 3 d’argent, 4 de bronze), les autres représentants du continent africain ont également brillé : la Côte d’Ivoire avec la superbe Murielle Ahouré (2 médailles d’argent sur 100 et 200 mètres), l’Ouganda (une médaille d’or sur l’épreuve du marathon masculin), le Nigeria (une médaille d’argent et une de bronze), le Botswana (une médaille d’argent), le Djibouti et l’Afrique du Sud (une médaille de bronze chacun).

Pour revenir à la Russie, on a donc de quoi être optimistes quant à l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de l’année prochaine à Sotchi, ainsi que pour la Coupe du monde de football que la Russie accueillera en 2018. A chaque fois que la Russie s’était engagée à organiser de grands événements, elle n’a jamais déçue ni les professionnels du monde sportif, ni les supporteurs. Il est vrai que les dernières semaines ont été l’occasion pour certains lobbies de faire pression une fois de plus sur la Russie à différents niveaux, voire pour certains demander carrément à leurs gouvernements de boycotter les grands événements qui seront organisés prochainement par la Russie, mais on peut d’ores et déjà dire qu’ils sont voués à l’échec.

Les pays les plus concernés par ces pressions (notamment les USA, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne) ont déjà fait savoir qu’ils ne comptent nullement boycotter ni les JO de Sotchi 2014, ni encore moins la Coupe du monde 2018. D’ailleurs lors des récents Championnats du monde d’athlétisme à Moscou, lorsque la question a été posée au Sénégalais Lamine Diack (président de la Fédération internationale d’athlétisme, IAAF), sur la fameuse loi contre la propagande homosexuelle auprès des mineurs en Russie, pour connaitre sa position sur cette question, sa réponse a été plus que claire : « nous n’avons aucun problème avec cette loi ».

En général, il est à penser que ces « débats » prouvent une fois de plus leur inutilité et toute pression sur un pays souverain en ce qui concerne ses lois intérieures n’apporteront rien. Plus globalement, le racisme presque non voilé de vouloir imposer aux autres (de loin pas seulement à la Russie) des valeurs dont les peuples des pays concernés par ces « pressions » n’en veulent pas ne donneront aucun résultat. Comme le disait si bien Hugo Chavez, nous vivons aujourd’hui ni dans un monde unipolaire, ni bipolaire, mais bien multipolaire. Les donneurs de leçons traditionnels, ainsi que tous les jaloux ne pourront ni stopper les succès des pays des BRICS, ni des autres nations visées par ces « leçons ». Quant à la Russie, elle continuera certainement à s’imposer aussi bien sur le plan sportif, qu’en termes d’organisation des principaux événements planétaires.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала