Les révélations se poursuivent : les États-Unis espionnaient l'ONU et la mission de l'UE

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Les services secrets américains effectuaient l’écoute du quartier général de l'ONU et de la mission de l'Union européenne à New York et Washington, a communiqué l'hebdomadaire allemand Spiegel, publiant la portion suivante des révélations de l'ex-agent de la CIA Edward Snowden.

Antérieurement, grâce à Snowden, on sait que l’Agence américaine de sécurité nationale interceptait en Allemagne jusqu'à 500 millions d’appels téléphoniques et de messages via le réseau Internet chaque mois. Comme il s'est révélé, cela se faisait en vertu de l'accord conclu par l'Allemagne avec la Grande-Bretagne et les États-Unis encore dans les années 60 du dernier siècle. Cependant, l'échelle de l'activité des services secrets américains est devenue une surprise même pour les pouvoirs actuels de la RFA. En fin de compte, l'accord était résilié. D'ailleurs, non les simples Allemands sont indignés par les faits révélés, mais plutôt les partis d'opposition, dit le chef du Centre des études germaniques de l'Institut de l'Europe Vladislav Belov :

La société a perçu cela de façon critique, mais elle est tranquille. Il n'y avait pas de protestations massives, de manifestations. C’est l'opposition politique qui protestait surtout, c’était lié avec la lutte préélectorale. Ces partis-là, en premier lieu, le parti social-démocrate, les Verts, le parti des pirates, les gauchistes, qui se trouvent dans le parlement, ont commencé à utiliser ce scandale dans leurs buts politiques.

D’après la publication du journal Spiegel, il s’ensuit aussi qu'en avril de cette année, les agents de l’Agence de sécurité nationale ont fait un tableau, dans lequel ils rangeaient l'information liée à n'importe quel pays ou structure internationale. L'Union européenne a reçu la note « trois ». Quant aux autres pays, la Chine, l'Iran, la République Démocratique Populaire de Corée et la Russie, ils ont reçu la note « un ». D'ailleurs, il ne faut pas croire qu'à Washington, on considère Moscou comme l’adversaire le plus probable, trouve Alexandre Tevdoï-Bourmouli :

Toujours, dans la pratique de n'importe quels services secrets et dans la pratique de n'importe quelles stratégies de la sécurité nationale, il y aura la distribution des priorités. Il y a des pays qui se rapportent, plutôt, au nombre des partenaires, mais il y a ceux qui peut-être ne sont pas la menace directe ouverte, mais qui sont les adversaires en vertu de l'importance géopolitique et géoéconomique. Dans ce sens, la Russie n’est pas du tout une des principales priorités stratégiques américaines. Mais la Chine, elle, est pour les États-Unis la figure numéro 1 qu’il faut observer.

Cependant, on vient d’apprendre des détails sur l'accusateur lui-même, Snowden. Comme il s'est révélé, à Hongkong, il s'est trouvé devant le choix : être détenu pendant l’examen de la demande de l'extradition, ou quitter le territoire de la Chine. Après cela, Snowden s'est adressé au consulat russe. De plus, le transfuge n’avait pas l’intention de s'attarder en Russie, puisqu’il comptait recevoir l’asile à Cuba ou dans un pays latino-américain. Cependant, les États-Unis ont exercé une telle pression sur les pays qui pouvaient accueillir Snowden, qu’ils ont refusé de faire cela. Finalement, Snowden s'est trouvé bloqué à l'aéroport de Moscou et il était obligé de demander l’asile politique en Russie. 

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