Un bilan intermédiaire

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Le G20 a dressé le bilan de ses trois années de travail d’aide au développement. Le rapport a été présenté à Moscou dans le cadre de la présidence russe. 33 engagements sur 67 pris antérieurement, ont déjà été remplis et ceux qui restent le seront dans les années qui viennent. D’ailleurs, d’autres sujets pourraient être incorporés à l’ordre du jour et les membres du G20 auraient le cas échéant des engagements nouveaux.

Le plan d’aide au développement a été adopté il y a 3 ans au sommet du G20 à Séoul. Son objectif à long terme consistait à réduire la rupture entre les pays au point de vue de leur développement. Le plan prévoyait 10 priorités dont la sécurité alimentaire, l’accès aux services financiers, le commerce et la création d’emplois. Tous les membres du G20 ont travaillé en commun à la réalisation des objectifs fixés. Les experts appréciaient les réalisations collectives plutôt que la contribution de chacun des pays, explique Andreï Bokarev, directeur du département du développement international du ministère des finances :

Le groupe avait jusqu’ici 10 priorités et il faut bien comprendre qu’un pays ne peut pas être partout à la fois, occuper les positions de leader et exercer les fonctions de coordination. C’est ainsi que les uns contribuaient davantage à la discussion du problème de la sécurité alimentaire alors que les autres étaient plus intéressés par les questions d’infrastructures ou d’accès aux services financiers. Le document qui nous est soumis ne provient pas du ministère russe des finances mais est le produit du travail de l’ensemble des membres du G20 et des organisations internationales.

Le problème de sécurité alimentaire a été le mieux élaboré en trois ans, ce qui a permis de préparer un programme d’aide technologique à l’agriculture des pays africains. Ces projets seront financés par les pays sponsors.

Le G20 a surtout réussi à introduire un début de réglementation en matière du sponsorisât pour éviter les doubles emplois et les gaspillages, a déclaré Sergeï Stortchak :

Après le groupe des 7, le G20 a proposé un autre mécanisme de coordination des efforts internationaux des sponsors. Il y a eu avant cette innovation des clubs nationaux par grappes d’ intérêts permettant de fédérer les efforts de 3-4 voire 10 sponsors. Le G20 en sa qualité de club global s’est employé à unir les efforts des sponsors à l’échelle globale pour s’attaquer ensemble aux questions aussi importantes que la sécurité alimentaire.-Le rapport actuel est le premier document qui fait le point des activités du G20. Le rapport suivant ne sera pas présenté avant 3 ans.

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