Syrie: la Belgique pour une opération "limitée"

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Les pays occidentaux ne veulent pas entrer en guerre en Syrie, mais sanctionner l'emploi d'armes chimiques lors d'une opération limitée dans le temps, a déclaré le vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, sur les ondes de la radio Bel.RTL.

Les pays occidentaux ne veulent pas entrer en guerre en Syrie, mais sanctionner l'emploi d'armes chimiques lors d'une opération limitée dans le temps, a déclaré mercredi le vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, sur les ondes de la radio Bel.RTL.

"On sait bien qu'aujourd'hui en Syrie la situation est d'une complexité telle, que mettre le pied en Syrie, c'est bien sûr savoir quand on y entre, mais pas du tout quand on en sort et dans quelles conditions (…). Ni les Etats-Unis, ni la Grande-Bretagne, ni la France, qui a utilisé un langage très martial, ne veulent partir en guerre. Ce qu'on nous dit aujourd'hui - on veut sanctionner, ça je le comprends. On veut sanctionner, à un moment donné, l'utilisation d'armes chimiques. Mais cela veut dire qu'on va agir pendant quelques heures ou quelques jours, et puis on se retire", a indiqué le ministre.

"Le président Obama a déjà dit qu'il ne veut pas participer à une opération militaire pour faire changer de régime. Il privilégie toujours la piste politique", a-t-il ajouté.

Dans le même temps, M.Reynders a estimé qu'il fallait "réagir avec le Conseil de sécurité", trouver un consensus pour relancer un processus politique de négociations entre le régime et l'opposition en Syrie.

La situation en Syrie est entrée dans une phase critique le 21 août, date à laquelle certains médias ont fait état de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales dans la région de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait jusqu'à 1.300 morts. Damas a démenti avoir mené l'attaque et dénoncé une manipulation visant à déclencher une intervention étrangère dans le conflit syrien, qui dure depuis mars 2011.

Le 27 août, un porte-parole de la Maison Blanche a annoncé que le président Barack Obama réfléchissait aux mesures de riposte à cette attaque. Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, appellent à une intervention militaire en Syrie.

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