Syrie entre la paix et la guerre

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Les grandes puissances ont examiné ces 24 dernières heures la situation autour de la Syrie. Les ambassadeurs des pays de l’OTAN ont envisagé la réaction militaire en Europe.

La réunion urgente des pays membres du CS de l’ONU s’est tenue à New York mais la plupart des experts attendent la décision des Etats-Unis. Barack Obama a déclaré qu’il n’avait pas pour le moment adopté la décision.

Les médias américains font des pronostics : quand l’Occident peut attaquer les cibles syriennes et quels Etats participeront à l’opération. En ce qui concerne les délais, l’attaque sera entreprise, le plus probablement, la nuit de jeudi à vendredi.

Le président américain Barack Obama a déclaré mercredi qu’il n’avait pas décidé comment Washington réagirait à l’emploi d’armes chimiques en Syrie. Obama a dit, en particulier, dans une interview accordée à la chaîne de télévision PBS :

J’ai plus d’une fois exhorté Assad à transférer le pouvoir au gouvernement de transition. Qui plus est, j’ai toujours souligné que l’ingérence armée directe ne contribuerait pas à régler le conflit. Or, j’ai également déclaré que si le régime d’Assad employait les armes chimiques contre les civils, nous serons contraints de réviser notre stratégie. Personne ne met en doute l’emploi d’armes chimiques contre les civils en Syrie. Nous avons étudié toutes les preuves et nous ne croyons pas qu’elles aient été employées par l’opposition qui n’a pas d’armes chimiques ni de missiles pour les véhiculer. Nous avons conclu que les armées étaient employées par le gouvernement. Cela prescrit la réaction internationale. Je ne suis guère intéressé au conflit armé direct. Nous sommes prêts à concerter nos efforts avec tous les pays, notamment avec la Russie pour contraindre les parties au conflit à se mettre à la table de négociation.

La Grande-Bretagne, principale alliée des Etats-Unis en Europe, a présenté mercredi le projet de résolution du CS de l’ONU condamnant l’emploi par les autorités syriennes d’armes chimiques et autorisant « les mesures qui s’imposent pour protéger les civils », y compris l’éventuel emploi de la force.

Or, les Etats-Unis n’excluent pas que la Russie mette son véto sur le document, a déclaré le porte-parole du département d’Etat américain. Washington voudrait agir dans l’espace juridique mais est prêt à attaquer la Syrie sans autorisation de l’ONU.

C’est-à-dire, si le CS n’adopte pas la décision qui arrangerait les Etats-Unis, Washington infligera un coup à la Syrie.

Fait révélateur : l’administration américaine laisse entendre qu’il s’agit d’une opération limitée qui porterait préjudice à l’armée syrienne.

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