Pussy Riot: les autorités se penchent sur la plainte d'une punkette incarcérée

© Sputnik . Andrey Stenin / Accéder à la base multimédiaNadejda Tolokonnikova
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Le Comité d'enquête vérifiera les conditions de détention dans les prisons de la république russe de Mordovie (Volga), où est détenue la membre du collectif punk Pussy Riot Nadejda Tolokonnikova, condamnée à deux ans de prison pour hooliganisme.

Le Comité d'enquête vérifiera les conditions de détention dans les prisons de la république russe de Mordovie (Volga), où est détenue la membre du collectif punk Pussy Riot Nadejda Tolokonnikova, condamnée à deux ans de prison pour hooliganisme.

Lundi 23 septembre, la jeune femme a annoncé avoir entamé une grève de la faim en signe de protestation contre les mauvais traitements infligés aux prisonniers et les menaces de mort qu'elle affirme avoir reçues de la part de l'administration de l'établissement. Une lettre de Mme Tolokonnikova relatant les conditions de sa détention a été publiée sur Runet, provoquant un vif écho dans les médias et au sein de la communauté internaute.

Le Conseil des droits de l'homme auprès du président russe a pour sa part promis de mener également des vérifications dans les établissements du Service fédéral de l'exécution des peines (FSIN) se trouvant en Mordovie.

Le 17 août 2012, un tribunal de Moscou a reconnu trois des cinq membres du groupe punk féministe Pussy Riot, dont Maria Alekhina, Ekaterina Samoutsevitch et Nadejda Tolokonnikova, coupables de hooliganisme et les a condamnées à deux ans de colonie pénitentiaire pour avoir improvisé une "prière punk" devant l'autel de la cathédrale du Christ Sauveur de Moscou. Lors de leur prière, les femmes ont supplié la Sainte Vierge de "chasser Poutine".

L'affaire a suscité un fort retentissement international. Un grand nombre de personnalités culturelles, dont Paul McCartney, Yoko Ono, Madonna ou bien Lady Gaga, ont à plusieurs reprises invité les autorités russes à mettre un terme aux poursuites engagées contre les punkettes.

En appel, la justice russe a transformé la peine d'Ekaterina Samoutsevitch en sursis, autorisant sa libération immédiate le 10 octobre dernier. Or, en avril dernier, un tribunal de la république de Mordovie a refusé une libération conditionnelle à Nadejda Tolokonnikova.

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