La 21e édition du sommet économique de la région se déroulera à Bali, île d’Indonésie. « La région de l’Asie-Pacifique stable – est leader de la croissance globale », tel est le slogan de l’édition 2014. Ce n’est pas étonnant, car les pays de l’APEC représentent plus de 50% du PIB mondial et 40% de la population mondiale, a déclaré à La Voix de la Russie l’économiste Sergueï Khlestanov, PGD de groupe de compagnies Alor.
« Le taux de croissance est le plus élevé dans la région de l’Asie Pacifique depuis ces dernières dizaines d’années. La raison en est simple. D’abord, la production s’est déplacée en Asie Sud-est. Les projets d’investissement et d’infrastructure menés à bien surtout sous la direction de la Chine, ont joué un rôle important. Les succès des pays comme la Malaisie, la Corée du Sud, la Thaïlande sont aussi indéniables. Qui plus est, il s’agit de la politique rigoureuse de réalisation de projets visant à changer l’infrastructure. Tout cela a permis à la région d’avoir un taux de croissance élevé malgré la récession économique qui a touché les économies émergentes. »
Le maintien et développement de ce potentiel, surtout dans le contexte d’instabilité financière, seront au cœur des discussions à Bali. Sont repris alors les thèmes prioritaires du sommet 2012 à Vladivostok (Russie). Le président russe ouvrira l’édition 2013 à Bali en faisant le bilan du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg. Il évoquera les propositions de la Russe sur le développent stable des pays de l’APEC en prenant la parole au Conseil d’affaires. L’importance de l’agenda russe traduit le rôle joué par le pays depuis 1998 quand la Russe a adhéré à l’organisation, souligne le politologue Mikhaïl Sinitsine.
« Le travail de la Russie est très effectif au sein des organisations de la région de l’Asie Pacifique. Elle a récemment accueilli le sommet de l’APEC, le forum parlementaire de l’Asie-Pacifique s’est déroulé à Vladivostok. Or, le développement des régions de l’Extrême Orient est prioritaire pour la Russie. Dans ce contexte, la présence russe dans les marchés de ces pays est un point clef de la politique étrangère dans la région. »
La sensation, d’ailleurs prévisible, a été annoncée la veille du sommer. Le président américain Barack Obama ne sera pas présent au sommet pour la deuxième année consécutive en raison de « problèmes intérieurs », qui signifient les divergences budgétaires. Avec son homologue russe, il devait traiter le problème syrien. Ainsi, les négociations reviennent aux ministres russe et américain des Affaires étrangères. Un dîner solennel est prévu pour lundi soir. C’est l’occasion pour les collègues du président russe de lui souhaiter bonne anniversaire qui coïncide cette année avec le sommet.
