Sotchi-2014: l'hystérie de la presse étrangère autour de la Russie s'exacerbe

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Le président de la compagnie des Chemins de fer russes (RZD), Vladimir Iakounine, est froissé par "la crise d’hystérie de la presse étrangère" en prévision des Jeux olympiques de Sotchi, qui commencent le 7 février.

Le président de la compagnie des Chemins de fer russes (RZD), Vladimir Iakounine, est froissé par "la crise d’hystérie de la presse étrangère" en prévision des Jeux olympiques de Sotchi, qui commencent le 7 février.

"Je suis vexé de voir que plus l'ouverture des JO approchent, plus l'hystérie de la presse étrangère autour de la Russie s'exacerbe. Des revues comme The Time, The Economist, Spiegel et d'autres ont publié des articles de fond accompagnés par des caricatures, y compris sur le président russe", écrit le président des Chemins de fer russes sur son blog.

L'hebdomadaire The Economist a notamment publié un montage photo avec le président Poutine, grimé en patineur artistique, qui lève les bras en l'air. Derrière lui sur la glace, sa partenaire a chuté : elle porte sur son dos l’inscription "Russia".

Un esprit loin d'être amical

"Il est naturel que ces revues aient mis à la Une cet événement qui va faire l’actualité pendant trois semaines. Mais les signaux envoyés à leurs lecteurs sont loin d'être sportifs et le ton des publications à l'égard de la Russie est loin d'être amical", estime Vladimir Iakounine.

Ces publications, poursuit-il, sont des jugements indignes sur les ambitions des autorités russes et le budget olympique, des déclarations catégoriques sur les entreprises chargées de la construction. Elles exacerbent même les peurs en disant que le niveau de sécurité ne sera pas suffisant pendant les JO de Sotchi. 

"Ces reportages ne mentionnent jamais la qualité des sites olympiques et ne parlent pas du niveau de préparation de l'infrastructure des JO, sans précédent dans le monde. Ils ne mentionnent jamais les particularités uniques de cette région de Russie, ce qui pourrait certainement intéresser le public occidental qui ne connaît pas vraiment notre histoire ni notre géographie", déplore Vladimir Iakounine.

Un reflet de l'attitude générale envers la Russie

Selon lui, les JO de Sotchi sont aujourd'hui le reflet de l'attitude générale envers la Russie.

"On pourrait même tracer un parallèle avec 1980, quand les politiciens occidentaux avaient boycotté l'Olympiade de Moscou. C'était la Guerre froide. Aujourd'hui la principale fête sportive du monde semble être de nouveau utilisée comme un outil puissant de pression sur l'opinion publique, contrairement à ses traditions et dans l'intérêt des forces internationales irritées par les succès de la Russie", écrit le président des Chemins de fer russes.

Il dit aussi avoir l'impression que la liberté d'expression sert ici à protéger une guerre médiatique bien organisée plus que la diversité des opinions : les auteurs des publications dans les plus grandes revues occidentales utilisent un éventail réduit identique de pseudo-faits, citent toujours les mêmes "experts" et arrivent toujours à la même conclusion.

"L’information est présentée avec l'ironie digne des journaux people, pas des revues sérieuses, et est, malheureusement, reprise par la presse russe d'un certain bord et activement diffusée sur internet. Dans leurs publications, il est notable que les commentaires de l'autre camp – les représentants des compagnies russes et des personnalités officielles - sont soigneusement évités", écrit-il sur son blog.

Selon Vladimir Iakounine, il ne s’agit pas ici de liberté d'expression mais d’une volonté de ternir tout ce qui est lié à la tension incroyable pendant la préparation de JO d'hiver, et de créer une ambiance négative pour les sportifs et les visiteurs des JO. "C'est un défi lancé à notre société, pour qui il est important que les visiteurs ressentent un vrai bonheur olympique, et pour nous – une toute nouvelle vie pour Sotchi", dit-il.

La compagnie ferroviaire se sent concernée

Le président des Chemins de fer russes souligne que tout cela touche directement sa compagnie car, dans ce flux d'informations compromettantes, elle occupe pratiquement une place centrale.

"En vérité le complexe de construction des Chemins de fer russes a rempli sa mission dans un délai record et a accompli le programme d'investissement pour le Chemin de fer du Caucase du Nord", énumère Vladimir Iakounine.

La qualité de ses travaux a reçu la plus haute appréciation des experts du Comité olympique et des ingénieurs professionnels, comme en témoigne le prix prestigieux de l'Association internationale des tunnels remis à la compagnie en 2012.

Les Chemins de fer russes ont réalisé plusieurs projets pour les JO et participé à la construction de sites supplémentaires.

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