Crimée: Poutine accepte l'initiative de Merkel

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Le président russe Vladimir Poutine a accepté de charger un groupe d'experts internationaux d'examiner la situation dans la république ukrainienne autonome de Crimée, initiative avancée par la chancelière allemande Angela Merkel, rapporte la radio Deutsche Welle.

Le président russe Vladimir Poutine a accepté de charger un groupe d'experts internationaux d'examiner la situation dans la république ukrainienne autonome de Crimée, initiative avancée par la chancelière allemande Angela Merkel, rapporte la radio Deutsche Welle. 

A l'issue d'une conversation téléphonique avec Mme Merkel, le président Poutine a en outre accepté de créer sans délai un groupe de contact, probablement sous l'égide de l'OSCE, pour entamer un dialogue politique, précise la source se référant à l'administration de la chancelière. 

Le site internet du Kremlin indique que Mme Merkel et M.Poutine ont convenu de "poursuivre les consultations" bilatérales et plurilatérales visant à normaliser la situation politique et sociale en Ukraine. 

Face à l'inquiétude exprimée par Mme Merkel concernant l'évolution de la situation en Ukraine, le président Poutine "a attiré son attention sur la menace implacable émanant des forces ultranationalistes qui représentent un danger pour la vie et les intérêts nationaux des citoyens russes et des russophones", est-il indiqué dans le communiqué. 

"Il a été souligné que les mesures prises par la Russie sont tout à fait adéquates dans le contexte extraordinaire actuel", a fait savoir l'administration de la présidence russe.

Moscou étaient complétement inadmissibles et qu'un dialogue direct entre la Russie et l'Ukraine s'imposait", lit-on dans une déclaration du porte-parole de M.Cameron. 

Samedi 22 février, au mépris des ententes entre les chefs de file de l'opposition et le président Viktor Ianoukovitch et sans attendre que ce dernier signe une loi autorisant la réforme constitutionnelle en Ukraine, la Rada suprême a modifié la Constitution, limogé certains ministres et fixé l'élection présidentielle au 25 mai.  

La Crimée, une république ukrainienne autonome peuplée principalement de russophones, a refusé de reconnaître les nouvelles autorités ukrainiennes et a fixé au 25 mai un référendum sur son statut au sein du pays.

Le 1er mars, le Conseil de la Fédération (Sénat russe) a autorisé le recours à la force en Ukraine "en raison de la situation extraordinaire dans ce pays, de la menace pesant sur la vie des citoyens russes et des effectifs du contingent militaire russe qui sont déployés dans la république autonome ukrainienne de Crimée conformément à un accord bilatéral". 

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