Quand le business se conjugue au féminin

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Chaque année les businesswomen sont de plus en plus nombreuses dans le monde. Fin 70 – début 80 sont les années de la déferlante des femmes entrepreneures sur le marché.

Ce phénomène a été baptisé « La décennie de la femme » par les Nations Unies. Selon les experts, l’apparition des femmes dans l’arène de l’entreprenariat est une « révolution tranquille ».

Des conditions favorables à ce phénomène ont été réunies à la fin du XXe siècle. Outre la production de biens, le monde a commencé à s’orienter vers la production de services. C’est dans cette sphère que les qualités « féminines » sont demandées : persuasion et confiance, intégration sociale, ténacité face à un objectif, adaptation aux nouveautés, diplomatie et bien entendu intuition. Résoudre rapidement les problèmes qui apparaissent est également une des caractéristiques du business féminin, assure Elena Tchernoletskaïa, chef du portail analytique ET-TRADE.

« Ma propre expérience de collaboration avec les femmes a montré que dans une situation extrêmement critique les femmes étaient plus vivent à trouver une solution que les hommes. Dans la vie quotidienne elles montrent sans doute de la tendresse, maisdans les moments les plus difficiles les femmes sont prêtes à se battre jusqu’au bout. »

Quant aux différences entre le business masculin et le business féminin, les femmes sont moins enclines à prendre des risques, mais elles n’ont pas peur de la crise, des barrières administratives et peuvent consacrer tout leur temps à développer leur projet, avancent les experts. Il y a d’autres différences, raconte Gouzelia Imaeva, PDG de l’Agence nationale de recherches financières.

« Tout d’abord il faut prêter attention aux motifs incitant à créer et développer un projet propre. Ils varient selon le sexe. Les hommes s’orientent majoritairement vers l’indépendance et l’augmentation de leurs gains, tandis que les femmes parlent de leur autoréalisation. Bien que l’indépendance et le bien-être financier comptent beaucoup, l’essentiel pour les femmes est que ce qu’elles veulent faire ou ce qu’elles font leur plaise, corresponde à leur expérience et à leurs connaissances. »

Chaque année il y a de plus en plus de femmes-entrepreneurs. Pourtant, elles représentent moins de 10 % des top-managers des grosses compagnies mondiales, comme le prouve le célèbre classement des femmes les plus riches du monde édité il y a quelques jours par le magazine Forbes. Sur la totalité de ce classement qui compte plus

de 1 500 de milliardaires il y a seulement 138 femmes. Dans le top 20, elles ne sont que trois avec Christy Walton en tête, veuve du fondateur de la chaîne de supermarchés américains Wal-Mart, dont la fortune est estimée à plus de 36,5 milliards de dollars. Vient ensuite Liliane Bettencourt, 91 ans, fille du fondateur du géant mondial du parfum L’Oréal, qui affiche près de 34,5 milliards de dollars sur ses comptes. Alice Walton, troisième rang, doit ses 34 milliards de dollars au réseau Wal-Mart. Selon Forbes, Elena Batourina est la felle la plus riche de Russie. Sa fortune est estimée à un milliard de dollars. T

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