Crimée/référendum: la présence de l'OSCE pourrait apaiser les tensions (Moscou)

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La présence d'observateurs du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE au référendum en Crimée contribuerait à une désescalade des tensions dans la région, estime Andreï Keline, représentant permanent de la Russie auprès de l'OSCE.

La présence d'observateurs du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE au référendum en Crimée contribuerait à une désescalade des tensions dans la région, estime Andreï Keline, représentant permanent de la Russie auprès de l'OSCE.

Selon une information diffusée antérieurement, le Conseil suprême de la Crimée a invité la Suisse, présidente actuelle de l'OSCE, à envoyer au référendum des observateurs représentant différents pays membres de l'OSCE, ainsi que le BIDDH.

"Il s'agit d'une bonne chose, d'une décision qui aiderait à lancer une désescalade des tensions", a déclaré mardi M. Keline à RIA Novosti. Il a cité les propos du ministre ukrainien des Affaires étrangères par intérim Andreï Dechtchitsa selon lesquels Kiev insistait sur la présence des observateurs du BIDDH au référendum du 16 mars en Crimée.

"Les autorités de la Crimée n'ont qu'à attendre la réponse du BIDDH", a conclu le diplomate russe.

Le porte-parole du BIDDH Thomas Rymer a indiqué à RIA Novosti que le Bureau était prêt à étudier cette invitation. Selon lui, le BIDDH est mandaté par les Etats membres de l'OSCE pour superviser le processus électoral à l'invitation d'un Etat intéressé. M. Rymer a en outre fait savoir que le Bureau avait déjà envoyé des observateurs pour suivre des référendums.

La dernière mission de ce genre a eu lieu lors du référendum sur l'indépendance du Monténégro en 2006. Le BIDDH a alors été invité par la Communauté d'Etats de Serbie-et-Monténégro.

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