Sanctions de l'UE: un préjudice pour les économies russe et française (CCIFR)

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Le président de la Chambre de commerce et d'industrie franco-russe (CCIFR), Emmanuel Quidet, espère que les autorités russes et françaises parviendront à un compromis, car les sanctions économiques éventuelles auraient un effet destructeur pour l'économie des deux pays.

Le président de la Chambre de commerce et d'industrie franco-russe (CCIFR), Emmanuel Quidet, espère que les autorités russes et françaises parviendront à un compromis, car les sanctions économiques éventuelles auraient un effet destructeur pour l'économie des deux pays.

"Les sociétés membres de la CCIFR sont à l'heure actuelle extrêmement préoccupées par les événements se déroulant en Ukraine, ainsi que par la menace de l'introduction de sanctions économiques qui s'avèreraient destructrices pour les économies française et russe", lit-on dans une déclaration de M. Quidet diffusée vendredi.

Selon le président de la CCIFR, la France, troisième investisseur étranger en Russie en termes d'investissements directs, a créé dans ce pays des centaines de milliers d'emplois et introduit de nombreuses technologies de pointe, y compris des pratiques respectueuses de l'environnement. Les sociétés russes ont pour leur part commencé à investir activement en France "afin de conquérir de nouveaux marchés et d'acquérir de nouvelles technologies et compétences", a affirmé M. Quidet.

"Notre partenariat économique repose sur la réciprocité, les avantages mutuels et la priorité donnée à la localisation de la production sur l'importation. Il couvre par ailleurs l'ensemble des secteurs économiques, de l'énergie et de l'espace à l'agroalimentaire. 1200 sociétés françaises travaillent en Russie, et plus de 6000 entreprises travaillent au total avec la Russie (en prenant en compte les importations et exportations entre les deux pays)", a indiqué le président de la CCIFR.

A cette occasion, il a appelé les autorités des pays concernés à rechercher des compromis et à adopter des décisions prenant en compte les intérêts des Français et des Russes.

"Depuis le début de la crise [en Ukraine], nous faisons tout le nécessaire afin d'empêcher une détérioration, voire une rupture de la coopération économique entre nos pays. Nous avons pris part à des réunions difficiles mais productives du point de vue du déroulement des discussions avec l'Administration du président français François Hollande, avec le ministère des Affaires étrangères de France, avec l'Assemblée Nationale. Nous informons également en détail les sociétés membres de la CCIFR", a déclaré M. Quidet, soulignant que ces efforts seraient poursuivis.

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