Russie-USA: "Il est de mauvais ton de lire des lettres d'autrui" (Poutine)

© RIA Novosti . Aleksey Druzhinin / Accéder à la base multimédiaLors d'une réunion du Conseil de sécurité national, le président russe Vladimir Poutine a qualifié d'étrange la réaction de Washington à sa lettre sur la situation en Ukraine
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Lors d'une réunion du Conseil de sécurité national, le président russe Vladimir Poutine a qualifié d'étrange la réaction de Washington à sa lettre sur la situation en Ukraine, adressée aux dirigeants européens, indiquant qu'il était "de mauvais ton de lire des lettres d'autrui".

Lors d'une réunion du Conseil de sécurité national vendredi, le président russe Vladimir Poutine a qualifié d'étrange la réaction de Washington à sa lettre sur la situation en Ukraine, adressée aux dirigeants européens, indiquant qu'il était "de mauvais ton de lire des lettres d'autrui".

"C'est pour le moins étrange, et il n'est pas bon de lire des lettres d'autrui. Cela n'a pas été écrit à eux (aux Américains, ndlr), mais aux consommateurs de gaz en Europe. Tout le monde sait cependant que nos amis américains ont l'habitude d'écouter aux portes, bien il ne soit pas bon d'espionner", a plaisanté le chef de l'Etat à l'annonce de la première réaction de Washington à sa lettre.

Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le porte-parole du département d'Etat a affirmé que la Russie ne devait pas politiser le problème gazier avec l'Ukraine, mais devait appliquer les principes de marché dans l'établissement des prix.

"A parler sérieusement, cette réaction est pour le moins étrange (…). La formule actuelle du prix du gaz a été fixée dans des contrats officiels entre le russe Gazprom et l'ukrainien Naftogaz en 2009 (…). Rien n'a changé depuis", a souligné M.Poutine.

Et de rappeler que depuis, pour des raisons différentes, la Russie avait accordé des rabais à l'Ukraine.

"On sait qu'en décembre 2013, nous lui avons également octroyé un prêt de 3 milliards de dollars et baissé encore une fois le prix du gaz à condition que toutes les dettes soient remboursées et que les paiements courants soient effectués à temps", a poursuivi le président russe.

Il a souligné que ni l'un ni l'autre n'a été fait.

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