Kiev refuse de réprimer les radicaux: les accords de Genève menacés (Lavrov)

© Sputnik . Eduard Pesov / Accéder à la base multimédiaJohn Kerry et Sergueï Lavrov
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Le refus et l'incapacité de Kiev de mettre un terme aux actions du Secteur droit constitue une menace pour l'accord signé le 17 avril à Genève par la Russie, l'Ukraine, les Etats-Unis et l'UE, a indiqué lundi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le refus et l'incapacité de Kiev de mettre un terme aux actions du Secteur droit constitue une menace pour l'accord signé le 17 avril à Genève par la Russie, l'Ukraine, les Etats-Unis et l'UE, a indiqué lundi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Ce document fait suite à un entretien téléphonique qui a eu lieu lundi entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d'Etat  américain John Kerry.

"Sergueï Lavrov a souligné que l'incapacité et le refus des autorités de Kiev de mettre un terme aux violences perpétrées par le Secteur droit et par d'autres ultranationalistes […], de cesser les arrestations et de libérer les militants du mouvement de protestation dans les régions sud-est du pays constituaient une menace pour la mise en œuvre de la déclaration de Genève signée par la Russie, les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Ukraine", lit-on dans le communiqué.

"Le ministre a appelé le secrétaire d'Etat à faire pression sur Kiev, à ne pas laisser les têtes échauffées provoquer un conflit sanglant et à inciter les nouvelles autorités ukrainiennes à honorer leurs engagements, ce qui permettrait de procéder immédiatement à une désescalade du conflit", a souligné Moscou.

Les représentants de la Russie, des Etats-Unis, de l'Union européenne et de l'Ukraine ont adopté le 17 avril dernier à Genève un document sur la crise ukrainienne, appelant les belligérants à renoncer à la violence, à l'extrémisme et à la provocation, à désarmer les groupuscules clandestins, à libérer les bâtiments et les lieux publics occupés illégitimement et à entamer un dialogue national sur la réforme constitutionnelle.

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